La folie de Pinochet

La folie de Pinochet

La colère et la souffrance de tout un peuple

« J’écris pour résister à l’imposture, à l’escroquerie » Luis Sepulveda.

C’est sur l’escroquerie qui a eu lieu au Chili que nous nous pencherons aujourd’hui. Le 11 septembre 1973, Augusto Pinochet prend le pouvoir au Chili, avec l’aide de la CIA, en assassinant des milliers de citoyens, dont le président de la République, Salvador Allende.

C’est aux tragiques événements qui ont bouleversé son pays natal pendant cette période que l’écrivain Luis Sepulveda a décidé de consacrer son œuvre. Ayant été victime, comme beaucoup d’autres Chiliens, du sanglant régime imposé par Pinochet, Sepulveda décide de sortir un livre rassemblant divers articles qu’il a écrit sur cette période. En effet pendant deux ans après l’arrestation à Londres en 1998 du dictateur, il écrit dans divers journaux à travers le monde pour évoquer ces événements et leurs conséquences.

C’est sur cette œuvre que la rédaction a décidé de consacrer une de ces analyses littéraires.

L’œuvre commence avec l’auteur qui nous retranscrit le moment où il a appris que Pinochet est arrêté. À travers ce premier chapitre, qui nous plonge dans l’intimité de l’auteur, Sepulveda cherche à nous faire sentir le bonheur que lui, et tout le peuple Chilien à éprouver à ce moment. Ainsi, le lecteur remarque l’importance de cet événement pour les Chiliens et les souffrances qu’ils ont dû endurer. En effet Sepulveda bascule rapidement sur l’aspect combattif qu’on dû faire preuve les Chiliens et qu’ils vont devoir continuer à avoir pour que le Chili retourne à la normalité démocratique. Pou cela l’auteur prend souvent l’exemple de plusieurs hommes qui ont combattu la dictature et sont pour la plupart morts en héros.

« Oscar Lagos Rios, comme tous ceux qui tombèrent en résistant jusqu’à la fin de la dictature défendirent la légalité et la Constitution de la République du Chili. Ils défendirent le droit sacré de se rebeller contre la tyrannie. »

Cette citation montre qu’à travers le cas de cet homme, Sepulveda veut rendre hommage à tous ceux qui ont combattu. En prenant l’exemple de cet homme, qui n’a jamais baissé les bras malgré les tortures qu’il a subies, le lecteur se retrouve pris de pitié par tout ce qu’a dut endurer le peuple chilien, et d’admiration pour sa combativité. En effet, le régime de Pinochet ne s’arrête pas aux assassinats, ils empoisonnent aussi l’eau et on recourt à diverses méthodes toutes plus cruelles que les autres. Le surnom de « führer » que donne Sepulveda a un des défenseurs de Pinochet montre l’atroce aspect de ce régime.

C’est donc sur le combat qu’a mené le peuple chilien pour un « procès équitable avec toutes les garanties dont ses victimes avaient été privées », et sur celui qui a eu lieu pendant cette dictature que vont traiter les différents chapitres de ce livre.

Le lecteur comprend au fil des pages l’importance qu’a ce livre pour Sepulveda. En effet, il veut montrer tout d’abord que le peuple chilien, son peuple, se battra jusqu’à la fin pour que justice lui soir rendu. Dès la deuxième page du livre, on lit les mots «

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