Analyse Linéaire le mariage de figaro
Analyse sectorielle : Analyse Linéaire le mariage de figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mustangouloum • 26 Novembre 2019 • Analyse sectorielle • 1 231 Mots (5 Pages) • 1 346 Vues
INTRODUCTION.
a) Présentation de l’auteur et du texte d’où est tiré l’extrait.
b) Situation de l’extrait.
Cette scène est le début de la scène 1 de l’acte I.
c) Idée directrice du texte.
C’est une scène d’exposition.
d) Plan de l’extrait.
Après une didascalie initiale, le passage se décompose en 4 parties :
– 1. Une discussion légère entre amoureux ; (début à « la cède »)
– 2. Refus de la chambre par Suzanne et incompréhension de Figaro ; (« Et moi je n’en veux... » à « es-tu mon serviteur ou non ? »)
– 3. Les raisons du refus de Suzanne ; (« Tu prends de l’humeur » à « des gens superstitieux »)
– 4. Désir de vengeance de Figaro ; (« Tu ris friponne » à « de l’intérieur »)
ÉTUDE DE LA SCÈNE 1 DE L’ACTE I.
A. LA DIDASCALIE INITIALE.
La didascalie initiale donne au metteur en scène et aux acteurs des indications sur le décor et sur les actions des personnages.
• Le décor : nous avons une chambre à demi démeublée (c’est-à-dire qu’il y manque le lit), au milieu (= endroit important) de laquelle se trouve un « grand fauteuil de malade »), accessoire qui va jouer un rôle important, notamment à la scène 8 de l’acte I. (permet de se cacher)
• Les actions des personnages :
– Figaro mesure la surface du plancher (« Figaro, avec une toise, mesure le plancher ») ;
– Suzanne « attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleurs d’oranger, appelé chapeau de la mariée ».
Le lieu (une chambre) et un accessoire, le couvre-chef de Suzanne, connotent le mariage. Toutefois, l’absence d’un accessoire important dans une chambre de mariés (le lit conjugal) montre que le mariage n’a pas encore eu lieu et peut intriguer le spectateur.
B. LE TEXTE.
1. Une discussion légère entre amoureux : (début à « la cède »)
• L’action commence in medias res. Figaro est en pleine action : il mesure une surface, comme l’indique la réplique « Dix-neuf pieds sur vingt-six » (l. 1), où l’on multiplie (« sur ») une largeur (« Dix-neuf pieds ») par une longueur (« vingt-six »). Début dynamique : jeu de scène.
• S’ensuit un court dialogue entre Suzanne et Figaro. Le thème en est léger, voire libertin, puisqu’il est question :
– de la virginité de Suzanne (« ce bouquet virginal ») ;
– des appas de celle-ci (« la tête d’une belle fille ») ;
– de l’amour de Figaro (« l’œil amoureux d’un époux ») ;
– des noces de Figaro et de Suzanne, qui vont mettre fin à la virginité de celle-ci (« le matin des noces » ).
Le champ lexical de la sexualité est dominant : « virginal », « belle fille », « amoureux » ; « époux ». (rappelez-vous que nous sommes au XVIII° s...)
• Un échange de répliques nous informe sur ce que fait Figaro : il mesure si la chambre est assez vaste pour contenir leur lit conjugal, offert par leur maître, (« Je regarde […] si ce beau lit aura bonne mine ici »). Nous continuons donc d’être dans le domaine de la sexualité, puisqu’il s’agit du lit où va se dérouler leur nuit de noces ; et une certaine ambiguïté est introduite puisque ce lit nuptial est offert par le comte, qui s’introduit donc ainsi dans l’intimité du couple.
• Dans tout ce passage, les deux personnages apparaissent très proches l’un de l’autre :
– ils s’appellent par leurs prénoms (« Figaro » ; « Suzanne ») ;
–
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