Le tourisme

Le tourisme est à nouveau en plein essor, mais le continent n'a pas de protection obligatoire contre les visiteurs. traversez la plus grande partie de la Terre, une attraction touristique qui voit 35 000 visiteurs chaque année peut être qualifiée de somnolente en toute sécurité. Mais lorsqu'il s'agit de l'Antarctique, chaque pas compte. Le tourisme a repris ici cinq ans après la crise financière et connaît actuellement une croissance rapide, le nombre de croisiéristes passant par les paquebots de croisière doublant en un an. Les 28 pays membres du Comité consultatif du Traité sur l'Antarctique ont formulé 27 recommandations non contraignantes en matière de tourisme depuis 1966, mais deux seulement sont obligatoires 10, et aucune de celles-ci n'est encore en vigueur. Un accord de 2004 obligeant «les opérateurs touristiques à être assurés pour couvrir d'éventuelles opérations de sauvetage ou d'évacuation sanitaire» n'a été ratifié que dans 11 des 28 pays. Un accord de 2009 interdisant aux navires de transporter plus de 500 passagers de débarquer des touristes - une mesure pour protéger les sites piétinés - est soutenu juridiquement par deux pays seulement, le Japon et l'Uruguay. Les États-Unis, de loin la plus grande source de touristes, n’ont signé aucune de ces mesures. L'organisation maritime des Nations Unies, l'Organisation maritime internationale, a l'intention d'appliquer un code polaire détaillant les règles de sécurité applicables aux navires entrant dans les régions arctique et antarctique. Il ne sera pas adopté en 2014 et, après cela, il faudra encore 18 mois pour le mettre en œuvre. Alan Hemmings, consultant en environnement pour les régions polaires, a déclaré que le manque actuel de normes posait problème, car de plus en plus de navires de croisière négocient des mers mal cartographiées et sujettes aux tempêtes, sans coque renforcée par la glace, alors que des pattes antarctiques sont ajoutées à l'Amérique du Sud. Pacifique Sud et croisières autour du monde. Le tourisme antarctique est passé de moins de 2 000 visiteurs par an dans les années 1980 à plus de 35 000 visiteurs cette saison, qui s'étend de novembre à la fin mars. Le groupe s'attend à un peu plus de touristes l'année prochaine. Ce n'est pas seulement le nombre de touristes mais leurs activités qui changent, a déclaré M. Hemmings. "Ce qui était autrefois le tourisme antarctique à la fin des années 1980 et dans les années 1990 était généralement constitué de personnes d'âge moyen ou plus âgées. Elles ont examiné la faune, les sites historiques et ont peut-être visité une station de radio actuelle", a-t-il déclaré. "Maintenant, les gens veulent faire du parapente, du ski nautique, une variété d'autres choses."

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