Validation IFSI U.E 3.4 S4 initiation à la recherche
Fiche : Validation IFSI U.E 3.4 S4 initiation à la recherche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pauline Hr • 25 Août 2019 • Fiche • 2 414 Mots (10 Pages) • 2 880 Vues
Numéro étudiant :
Validation compétence 8
UE 3.4 « initiation à la démarche de recherche »
Semestre 4
Référents UE :
Modalité d’évaluation : Présentation d’un résumé de recherche à partir de l’analyse d’un article de recherche.
Question 1 :
Les différentes parties qui composent le corps principal de cet article sont les suivantes : introduction, méthode, résultats, discussion, conclusion, financement, déclaration de conflits d’intérêts et les références.
L’introduction a pour objectif de présenter l’article, les constats ainsi que la question de recherche qui est posée, pour les replacer dans un contexte connu permettant au lecteur de se positionner dans le thème de la recherche. Elle met en évidence l’importance du questionnement de l’auteur et permet donc de mettre en avant la ou les hypothèses et bien souvent la démarche scientifique.
La méthode est une description des procédés mis en place pour réaliser l’expérience. On y trouve la description de la population étudiée, du matériels utilisés, de la procédure et de la méthode choisie.
Les résultats sont une description aussi neutre que possible des résultats de l’étude souvent présentés sous forme de tableau.
La discussion permet de mettre en évidence les résultats et les hypothèses de départ mais également les limites de l’étude. Elle informe de manière concise sur ce qu’a apporté l’étude et recontextualise par rapport à la littérature.
La conclusion conclut le travail de l’auteur et doit être cohérente avec l’introduction.
Les références sont les références sur lesquelles l’auteur s’est appuyé dans son étude de recherche. Elles permettent de fiabiliser l’étude.
Question 2 :
L’auteur fait le constat que « les étudiants, ont, aujourd’hui, l’habitude culturelle, le réflexe voire le besoin d’utiliser les supports connectés ». Une enquête menée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie a dévoilé que « le taux d’équipement en téléphones portables, stable depuis 2011, est proportionnel à l’âge moyen de l’échantillon étudié : « 99% des 18-24 ans sont équipés ». », sachant que l’âge moyen d’un étudiant au premier semestre de formation est de 24 ans. De plus, une autre étude universitaire faite aux Etats-Unis qui étudiait la séparation d’un étudiant et de son téléphone portable dans un moment de test a montré que « cette séparation génère un stresse mesurable, influençant les valeurs des paramètres vitaux. Elle diminue significativement les performances cognitives et psychologiques de l’étudiant, si bien que le téléphone a été assimilé à une extension de la personne « just as we might control an arm or leg » ». Par ailleurs, une enquête exploratoire menée dans le cadre d’un mémoire universitaire à l’université de Nanterre a mis en avant que « les règlements intérieurs de plusieurs Ifsi d’Ile de France interdisent formellement les téléphones portables dans les salles de cours. Cette stricte interdiction est à l’origine d’une tension entre la réalité sociale, où le téléphone portable est omniprésent dans la vie des étudiants et cadre posé au sein de ces Ifsi. Le téléphone est alors à l’origine de discussions parfois houleuse entre les formateurs, qui ne sont pas toujours d’accord sur la manière de faire respecter une règle régulièrement enfreinte par les étudiants. » Ainsi, la gestion de l’utilisation des téléphones portables en cours est un exemple de situation complexe à laquelle les formateurs font face régulièrement mettant en avant la notion d’autorité au sein des IFSI.
Question 3 :
Cette étude répond aux besoins suivants : comprendre la place de l’autorité au sein d’un IFSI, notamment à travers la règle qui interdit le téléphone portable en cours, en repérant quelle pédagogie les cadres formatrices décident elles d’utiliser auprès des étudiants (former ou enseigner) et voir dans quelle(s) condition(s) les étudiants sont ils prêts à accepter une forme d’autorité de la part des formatrices.
Objectif : comprendre « comment un formateur peut-il interdire sans se montrer autoritaire, ni même influencer négativement la relation pédagogique. » et « comment les formateurs s’y prennent pour faire coexister la règle qui interdit le téléphone portable et l’axe pédagogique qu’ils priorisent dans le triangle pédagogique à explorer. »
Question de recherche : « Dans un institut de formation en soins infirmiers où le règlement intérieur interdit formellement l’utilisation des téléphones portables durant les cours, comment les cadres formateurs articulent l’exercice de la relation pédagogique avec l’exercice de leur autorité ? »
Hypothèses : « Les formateurs qui privilégieraient le processus « enseigner » se positionneraient de manière autoritaire pour faire respecter le règlement et éloigner le téléphone qui parasite la transmission de leur message, et le positionnement autoritaire d’un formateur influencerait négativement la relation pédagogique. »
Question 4 :
Il s’agit d’une enquête qualitative, en effet, l’enquête a pour but de comprendre voire d’expliquer un comportement. L’enquête s’est déroulée dans un IFSI public rattaché à un établissement public de santé de la région parisienne en février 2016. Les autorisations de mener l’enquête ont été obtenues en décembre 2015.
Les outils utilisés sont les entretiens semi directifs et des grilles d’entretien. L’entretien semi-directif a pour objectif de laisser l’interviewer parler librement et ouvertement sur des points/thèmes que l’enquêteur souhaite aborder qu’il aura élaborer au préalable à l’aide d’une grille. Cet entretien vise à obtenir un certain
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