Le temps est-il un fardeau pour l’Homme ?

Le temps est-il un fardeau pour l’Homme ?

Le temps est problématique :

-celui que l’on n’a pas : le temps impartit 🡪 urgence.

-vieillesse/dégradation : peur de la mort et dégâts.

-Le temps qui passe trop vite/ le temps qui ne passe pas : ennuie.

La réponse simple à la question « le temps est-il un fardeau pour l’homme », si le temps est un fardeau pour l’homme c’est parce que temps limité. Il y a deux arguments massifs :

• Le temps qui s’écoule
• Le fait qu’il ne passe pas

Le temps est problématique :

-dans le futur : mort ; travail ; ignorance

-dans le présent : urgence ; ennui

-dans le passé : traumatisme (vient de l’allemand trauma = cauchemar) ; regrets/remords ;

Ce qui relie le passé, le présent et le futur dans l’Homme c’est la mémoire. Le passé pose un problème dans le sens où l’on en sera victime de celui-ci, ce qui est fait est fait. Il y a aussi le passé d’un individu, le passé qui nous rattrape, notre ancienne vie qui nous rattrape et le passé dans notre famille. Il y a aussi un passé problématique dans la culture, nous subissons ce qu’on fait les autres avants.

Le présent est problématique à l’échelle individuelle et collective. Ex collective : Notre scolarité a été pendant le covid. Il y aussi la mort d’un individu mais aussi d’une civilisation.

On peut aussi se rendre compte que le temps apporte de bonnes choses, comme par exemple, carpe diem. Il permet aussi d’avoir de l’espérance ; de gagner en expérience/maturité, pas d’expérience/maturité s’il n’y a pas de temps. De cela il y a aussi l’évolution et l’amélioration, individuelle et collectif.  Il permet d’oublier le passé.

Dans tout cela, il y a l’idée que le temps est un processus qui permet de se construire dans un sens large (civilisation, et nous-mêmes en tant qu’humain). Ainsi es que le temps c’est ce qui détruit ou se qui construit ? C’est une question simple car Oui et Non, mais ducoup elle pose un problème.

Il apparait que le temps pèse sur l’homme et qu’il agit sur celui-ci. Le temps serait acteur et l’homme subirait.

Tableau Justave Courbet, l’enterrement à Ornans 1850

🡪On est en France, en 1850 : IIème République, rapport a le noir, majoritairement habit noir, croix cercueil, trou.

Le crâne au sol= crâne d’Adam

On a deux symboles religieux : la croix symbole du christianisme, ainsi que la croix sur le tissu blanc. Ils sont issus d’une tradition. Ceux qui portent le cercueil sont habillé tout en noir et habillé d’un chapeau et de vêtement blanc, ce qui rappelle la tradition des franc-maçon (= société secrète et d’élite, qui essayait de s’opposer a la religion chrétienne, avec un autre rapport a la raison, rationalisme. Ils communiquent par des symboles, parmi ces symboles celui sur le tableau représente deux os, qui renvoie à la régénération de la matière. Cette régénération de la matière, ce symbolise aussi par un autre symbole beaucoup plus ancien que celui des francs-maçons : le cercle d’Ouroboros (=le roi serpent, symbolisé par un serpent qui se mord la queue), il pose la question suivante : la cyclicité du temps. Par opposition a la perception chrétienne du temps représenter par la croix du christ qui elle ouvre une conception linéaire = le temps a un sens, irréversibles. On part de =la création du monde (dans la bible) genèse) jusqu’à la fin du temps (dans la bible= l’apocalypse ou le jugement dernier). La tradition des francs-maçons s’oppose et se retrouve dans la conception chrétienne du temps car la croix symbolise la mort mais aussi la réincarnation du Christ. Donc par ces 2 symboles =idée de mort et de vie après la mort représentée par le chien issu d’une tradition des Pharaons : nécessité du chien car meilleur ami de l’Homme. Donc mort présente mais pas définitive grâce a l’interprétation de ses symboles.

Ce tableau nous intéresse car on assiste a un enterrement de quelqu’un, enterrement qui Ducoup nous laisse poser la question : qui est enterré de plus qu’il y a des signes de vie après la mort . Pour savoir qui va être enterré, plusieurs interprétations :

-on n’enterre pas quelqu’un = on enterre une histoire = la II République. Les hommes devant habillé a la mode de 1789 = retour au régime de l’Empire (II Empire)

- période du mouvement réaliste (avec Honoré de Balzac ; Stendal ; Maupassant ; Gustave Flaubert) , après le réalisme, il y a un nouveau courant qui apparait : le naturalisme (avec Zola et Gustave Courbet). Ainsi l’identité de celui que l’on enterre, mais qui renaitre après son une autre forme, c’est Gustave Gourbet. Ce tableau indique donc qu’il y a un coté terne au tableau mais avec les signes, il porte une certaine espérance. Il enterre une certaine partie de sa vie, pour en commencer une nouvelle. La fin dans le temps est donc jamais définitive. La fin d’un temps, n’est pas la fin des temps.

Cette espérance envers l’avenir est symbolisée par le regard des enfants, qui eux ne portent pas les couleurs du deuil. Hölderlin dit « ils sont immortel parce qu’ils ne savent pas qu’ils vont mourir », c’est quelque chose d’étranger dont ils n’ont pas conscience, ils sont donc porteur d’espoir par le biais d’un marquage de la vie qui se perpétue. Ex : lorsque nos parents nous donnent la vie, espérance repose sur nous pour le futur. L’idée de la mort n’est pas la fin de tout, c’est le tableau lui-même, puisque Gustave Courbet immortalise un évènement et lui crée une œuvre qui lui survit, c’est ce qui perdure après notre mort, l’individu continue d’exister après sa mort. De se point de vue-là, les œuvres artistiques sont le type même des trucs qui survivent après la mort. Ce tableau, implique de faire la différence entre le temps tel qu’il est (=le temps objectif) et le temps tel qu’il est perçus et tel qu’il est vécu. Si les enfants sont immortelles, c’est parce qu’ils n’ont pas conscience de la ort, c’est donc plus la conscience du temps qui pose problème. Par exemple, si nous n’avons pas conscience de la mort, nous ne pouvons pas en avoir peur, nous pouvons avoir peur que de ce dont on a conscience. Il faut donc distinguer le temps :

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+ Définir les termes :

-subjectif = vécu

-objectif = cadre temporel

A chaque fois que l’on a le terme Homme il faut faire la distinction entre un individu, l’espèce humaine (en opposition a l’animal) et l’Homme en tant qu’être de culture.

Terme fardeau a deux sens : - un poids que l’on subit, face à quoi on est passif

                                                    - une responsabilité, un devoir, actif.

Ainsi, le temps on peut le subir car l’on peut mourir = fardeau, mais il y a des choses à faire avant de mourir = fardeau/devoir.

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