La fonte des glaces, traduction anglaise
Compte rendu : La fonte des glaces, traduction anglaise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ccoquel • 27 Septembre 2022 • Compte rendu • 2 280 Mots (10 Pages) • 348 Vues
La fonte des glaces est l’accélération brutale de la disparition des glaciers de l’Arctique et de l’Antarctique ou des glaciers de montagne à travers la planète. Cette disparition est liée au réchauffement climatique.
Avec la hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre, on observe que les glaces fondent de plus en plus tôt, et ont de plus en plus de mal à se reformer en hiver.
Plus de 28 000 tonnes de glaces ont ainsi disparu en un peu plus de 20 ans. Avec pour conséquences la perte d’habitat pour de nombreux animaux et populations locales mais aussi la modification des courants océaniques et l’élévation du niveau des mers qui cause des inondations dans d’autres régions du monde.
Les engagements pris en 2015 dans le cadre de la COP21 comptent parmi les axes principaux de la lutte contre la fonte des glaces.
Les glaces existent sous trois formes différentes.
- Il y a les glaces marines constituées d’eau de mer comme les banquises. Certaines font plus de 3 mètres d’épaisseur et sont dites permanentes, ne disparaissent pas lorsque l’été revient.
- Il y a les glaces terrestres ensuite. Celles-ci sont constituées d’eau douce et posées sur un support rocheux comme les glaciers par exemple.
- Et puis il y a les calottes glaciaires. Elles reposent elles aussi sur un socle rocheux et sont le résultat de l’accumulation de neiges depuis des dizaines de milliers d’années. On en retrouve plusieurs à travers la planète mais les deux principales sont celles de l’Antarctique et du Groenland.
Ces glaces remplissent des missions essentielles. Elles constituent déjà l’habitat naturel de beaucoup d’êtres vivants, insectes, oiseaux marins, ours polaires, manchots, baleines, krill qui tous dépendent de la banquise et des eaux très froides pour se nourrir. Certaines populations humaines en ont aussi fait leur lieu de vie.
Les glaces sont aussi indispensables à la régulation du climat. Grâce à leur couleur blanche, elles parviennent à réfléchir 95 % des rayons du soleil ce qui permet de maintenir des températures très basses dans leur environnement proche, et vivables partout ailleurs sur la planète.
Les années qui viennent de s’écouler ont été les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850. L’année 2018 a battu 77 records de chaleur à travers le monde : résultat, les glaces fondent partout sur la planète et même beaucoup plus vite que prévu. Au Groenland et en Antarctique, la saison des fontes commence de plus en plus tôt (tandis qu’au Canada, dans les régions arctiques, le pergélisol dégèle si rapidement que les équipements scientifiques laissés sur place sont emportés par les eaux.)
D’un autre côté, ce ne sont pas les glaces marines qui participeront à l’élévation du niveau des mers, ce sont les glaces terrestres qui sont le plus à craindre ici. En fondant, les glaciers laissent s’échapper d’énormes quantités d’eau douce qui finiront par se mélanger à l’eau salée. L’augmentation du niveau des mers serait ainsi d’environ 3 mm par an.
Beaucoup de facteurs différents entrent en jeu dans le réchauffement climatique et la plupart sont liés à nos activités humaines. A cause de l’industrie ou des transports, l’émission des gaz responsables de l’effet de serre a atteint des sommets ces dernières années. Ces mêmes gaz se concentrent ensuite aux pôles de la planète et les glaces en fondant libèrent du méthane qui participe à son tour à l’effet de serre.
Et puisque la quantité de glaces diminue, c’est aussi leur capacité à absorber les rayons du soleil qui diminue proportionnellement. Alors les océans se réchauffent, et réchauffent par la même occasion les glaces avec lesquelles ils sont en contact. Les eaux de l’Arctique ont ainsi gagné 2,5 degrés depuis 1970.
CONSEQUENCES :
Selon les scénarios les plus extrêmes, le dégel total du Groenland et de l’Antarctique conduirait à une élévation du niveau des mers de près de 70 mètres. Toutefois, une élévation des eaux de quelques dizaines de centimètres suffira déjà pour que de nombreuses régions du monde deviennent inhabitables. Engloutissement des villes telles que New-York, Tokyo, Shanghai, disparition de la plupart des zones humides essentielles pour la biodiversité, migration de plus de la moitié de la population avec les conséquences économiques associées, beaucoup de personnes fuient déjà leurs terres en Asie et dans les îles du Pacifique, et l’on estime que le monde devrait compter 140 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050. …D’ici la fin du siècle, une élévation du niveau des mers de seulement 17 centimètres pourrait frapper directement près de 400 millions de personnes.
Et puisque les eaux se réchauffent et que d’énormes quantités d’eau douce se mélangent à l’eau salée, ce sont aussi les courants marins qui se modifient. Pourtant, les courants chauds de surface et les courants froids des profondeurs qui circulent partout à travers la planète jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat. Ce sont eux qui redistribuent l’énergie solaire de manière égale tout autour du globe et amène la chaleur des tropiques jusqu’en Europe et nous permet de profiter d’un climat doux.
Plus près des terres, la banquise se fait de plus en plus fine et a du mal à accueillir la vie et bon nombre d’animaux se voient forcés de migrer vers des territoires inconnus et d’entrer en compétition avec les espèces déjà présentes sur place y compris les Hommes. Avec les zones de chasse qui diminuent année après année, les populations d’ours polaires fondent elles aussi à vue d’œil. Cela remet aussi en question les activités des populations autochtones qui en ont besoin pour se déplacer ou pour chasser.
Dans le permafrost s’est accumulée une quantité considérable de matières organiques riches en carbone. Si ces matières arrivent au contact de l’oxygène de l’atmosphère, elles se décomposeraient et relacheraient des gaz à effets de serre. Les scientifiques estiment que le pergélisol contiendrait plus de 1 500 milliards de tonnes de GES, soit 2 fois plus que la quantité présente dans l’atmosphère. Avec le réchauffement climatique et l'accélération de sa disparition, le pergélisol pourrait en quelques décennies devenir le plus gros émetteur de gaz à effet de serre devant la Chine.
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