L'Etat doit-il se soucier de la justice sociale ?
Dissertation : L'Etat doit-il se soucier de la justice sociale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 280405 • 20 Mai 2021 • Dissertation • 1 767 Mots (8 Pages) • 580 Vues
Le bon fonctionnement d'une société nécessite-t-il l'absence de conflit ?
De nos jours nous vivons dans une société avec énormément de conflits ce qui peut ou non nuire au bon fonctionnement de celle-ci. Afin de répondre à la problématique « le bon fonctionnement d'une société nécessite-t-il l'absence de conflit ? », nous commencerons par nous poser la question pourquoi l’Homme a-t’ il eut besoin de créer une société et qu’est-ce qu’elle représente ? Puis, nous nous poserons la question si le conflit est utile à la société humaine et quels sont les principaux aspects de la personnalité humaine qui amènent aux conflits et aux guerres. Enfin, nous verrons comment les sociétés peuvent se conserver et continuer à progresser.
Tout d’abord, nous pouvons observer dans le texte de Hume que ce dernier parle de deux objectifs, les besoins naturels ainsi que des moyens naturels. Ces deux objectifs sont une double comparaison qui rappelons-le est le fait d'envisager ensemble deux ou plusieurs objets de pensée pour en chercher les différences ou les ressemblances. Hume commence d’abord par la comparaison lion / mouton où il nous dit que le lion a des besoins naturels difficiles à satisfaire : il est plus difficile de se nourrir de viandes que de végétaux, mais le lion possède les moyens naturels de les satisfaire grâce à sa force, sa rapidité, ses griffes et ses crocs. Le mouton, lui, ne dispose pas des moyens du lion, mais il n'a pas non plus les mêmes besoins, et ses besoins sont plus faciles à satisfaire que ceux du lion. Ainsi, chez ces animaux, les moyens naturels sont proportionnés aux besoins naturels. Par la suite, Hume nous expose la comparaison bête / homme où il expose que chez l’homme, ses besoins naturels sont disproportionnés par rapport à ses moyens naturels. C'est pourquoi Hume dit que la nature semble avoir été plus cruelle envers l'homme qu'envers les autres animaux. Nous pouvons donc constater que chez les hommes, il y a une disproportion entre leurs besoins naturels et leurs moyens naturels. Afin de le prouver, Hume utilise donc cette double comparaison. En effet, même si pour Hume, la nature semble avoir été plus cruelle envers l'homme qu'envers les autres animaux, les Hommes ont su, par leurs capacités intellectuelles, innover et trouver des solutions pour combler ce déséquilibre. Ainsi, la société humaine semble jouer un rôle majeur dans ce rééquilibrage, une société étant une coopérative où il existe une union, une division du travail ainsi qu’une certaine solidarité.
Par la suite, Hume nous parle de la coopérative sociale qui, je le souligne est une association de personnes réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Cette coopérative sociale de l’être humain, est pour lui le seul moyen qu’a l’Homme pour équilibrer la balance et de, non seulement égaler les animaux, mais même de le surpasser, car cette dernière engendre de nouveaux besoins tout en lui apportant les moyens de les satisfaire. Cependant, cette coopérative sociale rencontre trois problèmes et non des moindres. Pour Hume, il y a une faiblesse de la force individuelle, un manque de qualification du travailleur isolé et la précarité des aptitudes et des réalisations. Mais il nous montre que pour contrer cela, il y a aussi des solutions. L’union quantitative des forces consiste à faire à plusieurs la même tâche, comme par exemple, travailler sur un projet en groupe et non individuellement. Il y a aussi la division du travail qui, contrairement à l’union quantitative des forces, a pour but de répartir le travail, chacun travaillant sur une partie différente d’un projet puis que tout le monde mette en commun à la fin. Enfin, il y a la solidarité, qui consiste à venir en aide à ceux qui ne sont pas en état de travailler, les personnes jeunes, les personnes âgées, les invalides ou encore à venir en aide à ceux qui ont perdu ce qu’ils possédaient, soit par catastrophe naturelle, ou encore, par incendie. Ainsi, nous pouvons voir que pour Hume, le bon fonctionnement d’une société réside sur le bon fonctionnement de la coopérative sociale.
Hume nous fait donc clairement comprendre que ces trois aspects « l’union quantitative des forces, la division du travail et la solidarité » sont indispensables au bon fonctionnement de la coopérative sociale, et que sans eux, il n’y aurait pas non plus de société humaine. En effet, sans société et sans coopérative sociale, sans son ordre, sa structure et ses règles, l’Homme n’aurait pas pu atteindre ce degré d’évolution.
Pour poursuivre, nous pouvons voir que pour Hobbes le conflit est un frein à la coopérative. En effet, nous allons voir en quoi Hobbes trouve qu’il est important d’avoir une organisation politique afin d’éviter des conflits comme les guerres. Tout d’abord, Hobbes nous dresse le portrait d’une coopérative qui n’a pas d’organisation politique, une société qui n’est pas un Etat et qui n’y a donc pas encore de loi. Ce qui pousse alors les Hommes à avoir une certaine rivalité et une méfiance, et une fierté qui conduisent alors les membres de la société à être en guerre les uns avec les autres, il la nomme alors « l’état de guerre ». Pour définir l’Etat de guerre, Hobbes utilise une analogie, ressemblance établie par l'esprit entre deux ou plusieurs objets de pensée essentiellement différents. Dans cette analogie, il nous dit que la guerre est une bataille et le mauvais temps, une averse. Même s'il ne pleut pas, la menace de la pluie suffit à montrer que le temps est mauvais. Et par beau temps, une averse ne suffit pas pour dire que le temps est mauvais. De même, une bataille ponctuelle ne sera pas livrée, et le fait que la bataille menace constamment d'éclater est suffisant pour déclencher une guerre. Par conséquent, la guerre est une atmosphère d'insécurité dans laquelle chacun se sent constamment menacée par les autres.
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