Dissertation d'anglais sur Ryan Kobe

la suite du monologue du vieux sage, un silence pesant se posa sur le groupe formé de notre équipage et des tahitiens. Mes compagnons, génés et ne sachant que dire, trouvaient le premier pretexte qu'ils pouvaient pour éviter de croiser le regard de nos hôtes, et surtout, du chef. Les indigènes, bien qu'ayant été d'une générosité extrême et ayant fait preuve d'une hospitalité incroyable, ne disaient mot. Ils nous fixaient dans les yeux, créant une sorte d'aura terrifiante autour d'eux. J'étais face à un dilemne cornélien. D'un côté, les propos du vielliard m'avait indigné par leur part leur généralité et leur injustice, de l'autre ma timidité naturelle me poussait à me faire le plus petit possible et à attendre que la situation se débloque, d'une manière ou d'une autre. C'est finalement le malaise grandissant qui me poussa à prendre la parole:

" Ô grand chef, je crains ne pouvoir accepter vos propos avec sincèreité. Je ne prétends point être plus sage que vous, néanmoins mon âge assez avancé me permet de m'avancer sur certains points. J'ai vu beaucoup de choses en Europe, et je pense que vous ne connaissez pas assez notre peuple pour pouvoir nous juger. Chaque connaissance aquise répondait à un besoin précis et apportait une solution à un problème, et nous pourrions vous apportez beaucoup. Certes, l'entêtement que présentent certain de nos contemporains peut se révéler destructeur lorsque, avide de richesse, ils pillent et détruisent tout sur leur passage. Mais vous ne pouvez pas prétendre que nous sommes tous mauvais et que vos moeurs sont meilleures que les nôtres, comme vous le dites. Nous non plus, nous ne nous sommes pas jetés sur vous, nous n'avons pas pillé vos richesses, nous ne vous avons pas réduit en esclavage votre peuple. Si je le pouvais, je vous raconterai en détaille chaqunes de nos habitudes et de nos qualitées et vous comprendriez alors nos moeurs. Seulement, le temps me manque, et je propose donc de vous décrire uniquement les aspects les plus importants de notre sociétée".

Le groupe était toujours aussi silencieux, mais cette fois l'ambiance avait changé. La tension avait diminué, quoi qu'elle soit toujours présente, et je pouvais observer du coin de l'oeil les visages des indigènes. Ils étaient, à mon avis, impressioné que quelqu'un ose tenir tête à leur chef, et je crois pouvoir dire qu'ils étaient plus intéressé qu'offenser par mes propos. Toutefois, le silence était encore présent, ce qui me décida à continuer mon discours:

"Notre mode de vie à été influencé par les besoins vitaux créés par notre environnement bien différent du vôtre. Par exemple, le temps qui passe apporte en Occident des changements de température cyclique apellées saisons. Lors de l'une de ces quatres saisons, viennent avec le changement de température le vent froid et la neige, une sorte de pluie d'eau gelée qui s'accumule sur le sol et le rend glacé. A cette époque de l'année, le vent froid ronge la peau, provoquant des grande souffrances, l'eau

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