Citoyenneté et empire à Rome
Chronologie : Citoyenneté et empire à Rome. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rvaldant • 31 Octobre 2017 • Chronologie • 1 026 Mots (5 Pages) • 1 061 Vues
CHAPITRE 2 : Citoyenneté et empire à Rome (Ie – IIIe siècle)
Introduction :
L’Empire romain est un empire très vaste de plus de 3 millions de km carré, qui borde les pourtours méditerranéens, est divisé en provinces qui sont gouvernées par des légats envoyés par l’empereur. La citoyenneté va être aborder de façon progressive au temps de l’empire. Rome a été une république jusqu’en -27 et c’est la prise du pouvoir d’Octave Auguste qui fonde l’empire
I/ Une citoyenneté dynamique et extensible
- La citoyenneté n’est pas réservée aux habitants de Rome
La citoyenneté s’acquiert d’abord par la naissance (enfants issus d’un mariage entre parents déjà citoyen, naissent citoyen). Le droit de cité (ensemble des droits dont bénéficient les citoyens romains) est octroyé automatiquement aux étrangers libres dans plusieurs circonstances. Les empereurs accordent progressivement la citoyenneté romaine aux Alliés pour les récompenser ou s’assurer la fidélité de certaines provinces (les régions de l'Empire romain). Les vétérans accèdent à la citoyenneté romaine, c'est-à-dire les hommes ayant servi dans l'armée romaine pendant vingt-quatre ans et contribue à la sécurité de l’Empire, l'acquièrent automatiquement. Les esclaves affranchis par des citoyens romains deviennent citoyens romains. Le droit de cité s’ouvre aussi aux magistrats des cités de droit latin (sous l’Empire, droit concédé par Rome à des régions entières. Il permet aux magistrats sortis de charge d’obtenir la citoyenneté romaine). Cependant, de nombreux hommes libres ne bénéficient pas de la citoyenneté romaine, ce sont les pérégrins.
- Une citoyenneté dans un premier temps accordée aux élites des provinces de l’empire
Sous le règne de Claude (41 − 54), l'Empire romain compte 6 millions de citoyens. En 48 après J-C, l’empereur Claude originaire de Lyon fait un discours ou il pose la question de la promotion des provinciaux dans l’ordre sénatorial. Ce privilège suscite des débuts car les romains sont jaloux d’un privilège qui leur est réservé. Grace à la générosité de l’empereur Clade en 48 après J-C, les habitants de la Gaulle obtiennent la citoyenneté complète : c’est-à-dire le droit d’intégrer le Sénat et d’assumer les magistratures romaines.
- Vers une citoyenneté universelle
En 212, l’édit de Caracalla accorde la citoyenneté à tous les hommes libres de l'Empire. C’est l’aboutissement d’un processus d’ouverture qui à débuter au Ie siècle mais ça permet d’achever la romanisation. Les différents peuples de l'Empire adoptent en partie le mode de vie des Romains en préservant de nombreux aspects de leur culture d'origine. Il s'agit d'une acculturation (interpénétration de deux cultures) : Le latin se diffuse, des monuments tels que les thermes, les théâtres, les amphithéâtres et les temples sont construits, Rome est au centre de ces circuits commerciaux. Cependant, ce phénomène d'assimilation de la culture romaine est limité, une grande partie du peuple gaulois n'est que très peu touché par la romanisation et les préjugés des Romains à l'égard de la civilisation gallo-romaine persistent (BD : Axtérix et Obélix).
II/ La citoyenneté dans l’empire romaine procure des privilèges
- La citoyenneté romaine procure des privilèges
La citoyenneté romaine offre plusieurs droits : seul les citoyens romains peuvent servirent dans les légions, disposent librement de ses biens et peuvent être élus et bénéficient d’une garantie justicière (il est justiciable divers les seuls magistrats et il peut on appelle recourir aux jugements de l’empereur). La citoyenneté peut accéder au cursus honorum (permet de devenir magistrat ou administrateur, fonctions réservées aux seuls membres de l'ordre sénatorial et équestre).
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