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Analyse sectorielle : Test. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Btc France • 7 Octobre 2015 • Analyse sectorielle • 410 Mots (2 Pages) • 740 Vues
« Femme noire » est un poème de Léopold Sédar Senghor paru en 1945 dans le recueil « Chant d’ombre ». Ce poème est rattaché au courant littéraire de la Négritude né durant l’entre deux guerre de la plume de Senghor est d’Aimé Césaire. Les écrivains qui ont appartenus à ce mouvement voulaient que la culture noire africaine soit reconnue en tant que telle. Dans, « Femme noire », il brode sur le thème traditionnel de la célébration de la femme, un poème en vers libres d’une étonnante modernité.
En quoi ce poème est-il lyrique ?
Pour répondre à cette problématique, nous l’éloge amoureux envers cette femme africaine puis nous verrons en quoi cette femme incarne l’Afrique noire de l’époque.
Dans ce poème, la femme noire est mise à l’honneur au travers d’un portrait plus qu’élogieux. On retrouve ainsi dès le début du poème une multitude de comparaison et de métaphores. La femme devient tour à tour : « terre promise » (v.5), « savane aux horizons purs » (v.9), « tamtam sculpté » (v.11) et « gazelle aux attaches célestes » (v.15).
La femme est donc présentée comme un cadeau de la nature et qui est chargée de représenter cette nature africaine. On retrouve aussi l’un des rôles fondamentaux de la mère tel que le précise le début du vers 3 « J’ai grandi à ton ombre » où une fois de plus on retrouve une allusion à la nature avec « ton ombre ». La femme à donc dans ce poème bien plus qu’un rôle d’inspiratrice, tel une muse : « bouche qui fais lyrique ma bouche » (v.8-9), elle est avant tout la figure de l’Afrique noire de l’époque.
Ce poème est avant tout un poème lyrique où les sentiments personnels du poète y sont exprimés grâce au pronom personnel « je » : « je te découvre » (v.5), « je chante ta beauté » (v.18) …
On peut remarquer qu’à chaque fois que la première personne est employée, la deuxième personne est employée à la suite : « j’ai grandi à ton ombre », « la douceur de tes mains bandait mes yeux » ainsi de suite…
Le portrait de cette femme noire lui révèle aussi un coté fantastique et même un peu mystique repris dans : « Terre promise » (v.5), « chant spirituel » (v.10), « jeux de l’Esprit » (v.15), « l’Eternel » (v.18).
Une dimension lyrique est donc présente est même dominante tout au long de ce poème accompagné
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