Révolutions arabes
Fiche : Révolutions arabes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Bodereau • 21 Mai 2018 • Fiche • 630 Mots (3 Pages) • 599 Vues
Expression : les révolutions arabes
- Un échec anticipable
Mais alors comment expliquer l’échec de ces pays vers une démocratisation ?
-Les régimes en place peu soucieux de démocratisation/ fermeté des régimes
Ainsi, les pouvoirs en place ont montré une capacité de résistance importante en refusant déjà le changement politique et en plus en créant directement ou indirectement des organisations paramilitaires comme ça a pu être le cas avec Daesh et le Hezbollah. C’est en partie pour ça que les Etats sont rentrés dans un chaos politique et militaire. En Syrie, le pouvoir est bien en place, ça fait plus de 40 ans que la famille Assad est au pouvoir d’où la difficulté de modifier les choses.
-La mauvaise organisation des mouvements
Déjà l’absence d’institutions régionales capables de diriger, ou du moins de parrainer le processus de changement, un rôle qu’avait assuré l’Union européenne en Europe de l’Est. En effet, la Ligue arabe est une organisation traditionnelle qui n’est pas concernée par tel ou tel processus. Par conséquent, elle a laissé chaque pays prendre sa propre voie. Donc pas de leader global ni de programme commuu. La révolution a été si soudaine que le manque d’organisation s’est vite fait ressentir.
Les seuls mouvements qui étaient organisés étaient les mouvements islamiques. Ça a quand même permis de mettre en place des élections démocratiques en Egypte avec les Frères Musulmans et en Tunisie avec Ennadha notamment. Néanmoins, leur manque d’expérience au pouvoir, leur programme politique immature et leurs nombreuses maladresses n’ont pas permis leur stabilité sur le LT.
-Du coup difficulté pour créer une Union
La révolution n’a pas touché l’ensemble des pays. On en retrouve certains où il ne sait rien passé ou presque rien passé : Qatar, Emirats Arabes Unis, Algérie et Arabie Saoudite. Donc de nombreux régimes n’ont jamais été menacés.
Le processus de changement devient encore plus difficile à cause de l’hésitation de la communauté internationale à intervenir dans les conflits militaires et les guerres civiles. Malheureusement, il paraît évident aujourd’hui que la guerre civile est l’enfant légitime des régimes autoritaires qui ont gouverné nos pays arabes pendant de longues décennies.
Les opinions divergent ainsi apparait une division entre ceux qui sont pour le régime en place et ceux en faveur des opposants mais aussi un clivage entre les islamo-conservateurs et libéraux-progressistes.
La population victime
La Tunisie fait, aujourd’hui face à un contexte social désastreux.
Le taux de pauvreté en Tunisie était de 15,2% en 2015 selon l’INS. Certaines régions sont plus touchées notamment celle du centre et du sud ou on peut trouver dans certaines villes des taux supérieur à 30%. A Tunis, la capitale, le t% est seulement de 5%.
Inégalités de l’emploi : on constate que le t% de chômage stagne autour de 15% depuis quelques années. 30% des jeunes sont sans emploi.
Inflation élevée qui touche le pouvoir d’achat des tunisiens
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