Pourquoi les frontières entre les classes sociales ont tendances à se brouiller ?

Dissertation SES : Pourquoi les frontières entre les classes sociales ont tendances à se brouiller ?

                Les classes sociales, pour Marx, sont un ensemble d’hommes regroupé en fonction de leur place au seins de la société. Les classes entretiennent entre elles des rapports de production. Il distingue la classe bourgeoise et les prolétaires. Il constate également deux formes de classe : la classe en soi qui est liée à une organisation objective et la classe pour soi qui est liée à une conscience de cette classe.

Au sens le plus large, les classes sociales sont des groupes de personnes connaissant la même situation sociale, ils possèdent les mêmes chances et les mêmes moyens au sein de la société.

On peut alors penser que les individus ne sont pas bloqués au sein de la même classe sociale pour la vie, il est possible d’évoluer au sein de différentes classes sociales, nous allons donc nous demander pourquoi les frontières entre les classes sociales ont tendance à se brouiller. Dans un premier temps nous allons voir que les frontières sont brouillés par une moyennisation de la société d’abord économique et sociale puis culturelle. Dans un second temps, nous verrons que les frontières sont brouillées par des inégalités sociales, d’abord des inégalités dans le monde du travail puis des cultures différentes.

                Tout d’abord, nous pouvons apercevoir une moyennisation de la société. La moyennisation est la tendance à la réduction des inégalités de niveaux de vie qui se traduit par le développement numérique de la part des couches moyennes dans la société.

On peut voir avec le document 2 que le statut d’emploi et le type de contrat est diffèrent selon l’âge et le sexe en France, d’abord le taux de non-salariés est plus élevé chez les 25-49ans est + de 50ans. Cette différence est aussi visible entre les femmes et les hommes ou l’on peut voir qu’il y a plus d’hommes non-salariés que de femmes. Le document nous permet également de voir que le nombre de CDI est inégales parmi les classes d’âges, les 15-24ans ont beaucoup moins de cdi par rapport au âges supérieurs. Ces différences de statut et de type de contrat permettent d’égaliser les proportions de travailleur au sein de l’Etat et de réduire les écarts de niveau de vie.

Ensuite, nous pouvons remarquer que le sentiment d’appartenance à une classe sociale en France s’estompe, le document 1 nous montre une évolution de ce sentiment. Une classe pour soi est une classe dont les individus la composant ont conscience d'une appartenance commune, ici on peut voir que la classe pour soi s’efface au fil des années, en 1976, le sentiment d’appartenance à une classe sociale est de 68% (pourcentage le plus élevé sur la période 1966-2002), ce sentiment baisse beaucoup jusqu’en 2002 ou il atteint 55%. Les limites frontières entre les classes sociales se brouillent donc d’abord par un sentiment d’appartenance qui s’efface et par une moyennisation de la société u niveau économique et sociale.

             Nous pouvons aussi voir que des inégalités viennent effacer les frontières entre les classes sociales. Dans le domaine du travail on peut déjà voir une inégalité entre homme et femme au niveau du chômage qui a tendance à se réduire mais qui reste cependant présente, 15% d’homme contre 8,4% de femme. Si l’on s’intéresse au catégories socio-professionnelle on peut voir que la place des différentes csp au sein de l’emploi s’égalise à peu près, la part des ouvriers qui dominaient en 1962 à baisser pour être au même niveau que d’autres csp comme les employés ou les professions intermédiaires qui sont toute trois de l’ordre d’environ 20% mais d’autres professions comme les agriculteurs, les artisans/commerçants/chefs d’entreprises et les cadres et professions intellectuelles supérieur ont une part dans la société nettement plus faible. On voit donc que d’une génération à l’autre, les csp se confondent de plus en plus se qui changent les classes sociales et les fait disparaitre.

...