Peut-on choisir sa vie ?
Analyse sectorielle : Peut-on choisir sa vie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mcavaille3 • 6 Avril 2021 • Analyse sectorielle • 4 850 Mots (20 Pages) • 571 Vues
Peut-on choisir sa vie ?
I. de nombreux facteurs limitent la liberté
1. On ne choisit pas LA vie
- on ne choisit pas de naitre
- on ne choisit pas nos conditions de vie à la naissance
- on ne choisit pas la mort
2. On doit se plier aux contraintes morales et juridiques de la société.
- les lois juridiques sont une contrainte à la liberté de choisir sa vie
- les lois morales sont des limites à la liberté
3. Les choix sont soumis à ce que nous sommes
- les choix sont tributaires de la culture
- notre identité est forgée par la socialisation
4. La vie ne dépend pas toujours que de l’individu
- la vie est peuplée de phénomènes aléatoires
- l’action des autres individus peut avoir une influence sur notre vie
II. Mais possibilité de faire des choix
1. choisir qui l’on veut être
- choisir le comportement qu’on veut adapter
- on peut ne peut pas changer son passé, mais on peut choisir son futur
2. La vie est rythmée par des choix multiples au quotidien
- le quotidien est rythmé par des petits choix
- on peut choisir sa vie grâce aux grands choix de vie
3. On peut choisir notre vie en s’adaptant aux contraintes
- respecter la loi pour vivre librement
La vie de l’Homme est parsemée de choix multiples et incessants, qui donnent parfois l’impression que celui-ci a une totale maitrise de sa vie, et que celle-ci dépend uniquement sa volonté de l’être humain. Alors que certaines personnes pensent que l’Homme est esclave de son passé, de la société et sa raison, d’autres pensent alors que l’homme est le maitre suprême de sa propre existence, et que nul facteur de contrainte devrait entraver sa liberté. Mais celui-ci est-t ‘il le maitre suprême de son existence ? Ne se plie-t-il pas à une multitude de contraintes qui font que celui-ci ne peut pas choisir dans son entièreté le contenu de sa vie ? Comme le dis Jean Paul Sartre, « Il faut faire en sorte de pouvoir, en toutes circonstances, choisir sa vie ». Mais peut-t-on choisir sa vie si de nombreux facteurs entravent notre liberté ? Le rôle de l’être humain est-t ’il donc de réussir, malgré les contraintes imposées par les nombreux facteurs qui fragilisent sa liberté, à faire des choix lui permettant de modeler son existence le plus possible vers un idéal qui est le sien ? Pouvons-nous, malgré tout, choisir notre vie ? Nous verrons dans une première partie qu’un grand nombre de facteurs de la vie limitent les choix de l’individu, puis dans une deuxième partie, nous verrons que malgré ces contraintes, une possibilité de choisir sa vie perdure toujours.
Dans un premier temps, nous pouvons dire qu’un grand nombre de facteurs de la vie limitent les libertés de l’individu, et régulent sa vie, l’empêchant alors de faire des choix pour déterminer sa propre existence.
Tout d’abord, l’être humain ne peut pas choisir sa vie, puisqu’il ne choisit pas la vie. En effet, la naissance vient à l’individu sans que celui-ci l’ait demandé, et si l’existence en elle-même est un acte apporté directement de la nature, l’homme ne choisit pas de naitre, et ne choisit donc pas de vivre. Peut-être, si l’on pouvait demander leur avis à certains êtres humains, avant leur naissance, certains auraient surement préféré l’inexistence, le néant à la vie. On peut se demander si, avant de naitre, un être n’appartiendrait pas à un univers différent du notre où sa conscience d’exister, à sa manière, serait développées, et si la naissance n’arrachait pas un être d’une existence préalable dans une dimension différente ? Mais puisque si n’avons pas de réponse à cette question très complexe, nous savons que la naissance elle-même retire le droit d’un être de ne pas être, il s’agit déjà du premier choix qui ne nous est pas accordé au cours
de notre vie, la vie elle-même. Aussi, un individu, lorsqu’il vient au monde, ne choisit pas ses conditions de vie à la naissance. En effet, alors qu’un individu peut naitre dans un pays développé, avec de bonnes infrastructures nécessaires pour mener une vie agréable, dans une famille aimante avec une situation financière stable, un autre individu peut naitre à l’autre bout du monde dans un pays pauvre, en guerre, avec des infrastructures insuffisantes pour mener une vie plaisante, sa mère peut décéder en accouchant de lui, son père est absent, et ne lui ont laissé aucun argent. Cet enfant a-t ’il choisit de naitre à cet endroit ? N’aurait-il pas préféré naitre à la place du premier enfant qui lui peut être considéré comme chanceux ? Maxime le Forestier dit dans sa chanson Être né quelque part « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille. On choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger, pour apprendre à marcher ». On peut dire que la naissance est un phénomène aléatoire, et peut-être peut-on dire que les conditions de vie dès la naissance relèvent de la chance ou de la malchance, ce qui est sûr, c’est qu’elles ne relèvent en aucun cas du choix d’un individu, car si un choix pourrait s’opérer, aucun enfant ne naitrait avec des conditions de vie miséreuses comme on peut le voir dans de trop nombreux cas de la vie de tout les jours. Enfin, certains facteurs physiques sans laisser de choix ont une influence à la naissance. En effet, selon le lieu de naissance, les origines des parents, les individus naissent avec es caractéristiques physiques et génétiques qui peuvent différer. La vie elle-même fait des choix sur le plan biologique pour les individus eux-mêmes, qui n’ont donc pas effectué de choix. Par exemple, Au Tibet, dans les régions en altitude, les grands froids nécessitent que l’organisme fabrique plus de sang pour oxygéner les poumons. Des femmes possèdent un gène qui permet cette fabrication rapide de sang ; elles transmettent ce gène à leurs enfants qui sont plus résistants que les autres, ainsi leurs lignées deviennent génétiquement dominantes. A l’inverse,
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