Les souffrances humaines liées à l’immigration clandestine.

Récit d’appropriation :

Madame, Monsieur,

Je vous écris à propos des souffrances humaines liées à l’immigration clandestine.

Chaque jour des centaines de personnes dépensent leur argent pour un voyage qu’ils ne sont même pas sûr d’aboutir. Chaque jour des centaines de personnes meurent en mer car ils veulent fuir leur pays, ils meurent car les conditions de voyage sont horribles, ils meurent malgré leur espoir et leurs rêves d’une nouvelle vie en Europe. Chaque jour des centaines de personnes souffrent. Ils souffrent pour un choix qu’ils ont sans doute été contraint de faire. Le choix de quitter leur famille et leur vie pour peut-être, un jour, avoir la chance de vivre une vie meilleure.

Ces personnes, ces émigrés, vivaient dans leur pays dans des conditions fragiles, et incertaines. Ils ont dont décidé un jour de quitter tout ce qui faisait leur vie pour rejoindre les pays de l’Europe, qui pour eux était des pays riches, avec du travail et où les conditions était bien meilleures. Ce qui est donc en partie vrai, mais en imaginant tout cela, ils n’avaient pas encore conscience de ce qu’ils allaient traverser. Certains choisiront de traverser le continent en roulant, d’autres choisiront plutôt un trajet en bateau. Dans les deux cas, ils devront dépenser leur argent pour payer des passeurs. Ils n’auront plus un sous pour acheter de la nourriture. Mais selon eux, c’est un prix à payer s’ils souhaitent une nouvelle vie. Leurs souffrances commencent au moment même où ils paient le voyage.

Les personnes ayant optés pour le trajet en bateau souffrent de plusieurs manières. Tout d’abord, ils paient un prix exorbitant leur traversée (d’après le témoignage d’une femme ayant survécu à la traversé du Vittoria en 2004, le prix pour un passager était de 3000 $). Ensuite ils pensent, en voyant l’allure du navire que tout se passera bien. Ils embarquent donc en étant confiant, jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent qu’il n’y avait pas qu’une centaine d’immigrés qui partaient avec eux, mais bien plusieurs centaines. Nous savons qu’ils étaient parfois plus de 500 (selon la femme du Vittoria). L’enfer physique et moral commence maintenant. Les clandestins sont entassés les uns sur les autres, chacun essaient de conserver un espace vital mais ils sont trop nombreux. La plupart des voyageurs sont des jeunes, ils ont entre 20 et 30ans. A seulement 20 ans, ils doivent surmonter cela. Ils doivent surmonter la faim, la soif, le manque de leur famille… Au bout d’un moment, l’équipage du bateau les abandonnes, laissés pour mort à la mer. Aucun d’entre eux ne sait naviguer. Ils sont dans l’incapacité d’agir. Ils décident alors de ne rien faire, d’attendre. L’espoir est leur seul moyen de survivre. Les jours passent, les premières morts commencent. Les survivants jettent les corps à la mer pour éviter les maladies. Au fil du temps, les décès sont plus nombreux. Certaines femmes, des mères perdent leur enfant dans leur bras. C’était le cas de la femme du Vittoria. A ce moment-là, personnes ne vit. Ils survivent. Quelques heures, jours, plus tard, avec de la chance, ces passagers seront sauver par les marins-secouriste. Ça a été le cas de cette femme ayant donc vécu l’enfer, la femme du Vittoria est le parfait exemple pour montrer les souffrances humaines que l’immigration entraine.

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