Le Rouge et le noir est-il un roman de l’échec ?

Le Rouge et le noir est-il un roman de l’échec ?

échec = défaite, pas réussi , contraire victoire

1)Le Rouge et le Noir met en lumière les échecs de Julien et de la socité du XIXème siècle

Julien est un personnage faible

“il eût été le plus heureux des hommes de pouvoir la tuer “ (Livre second, XVII)

pas de sang froid, de maîtrise de lui même, lors des deux tentatives de meurtres

Le rêve de Julien qui espère devenir le nouveau Napoléon, se brise à la fin de l’oeuvre

Julien aspire a un destin exceptionnel et il meurt guillotiné

désire de reconnaissance lié à la relation conflictuel qu’il entretien avec son père qu’il à toujours mépriser, donc c’est pour ça qu’il recherche des pères de constitution à l’image du curée Chélan

"l'œil de Julien suivait machinalement l’oiseau de proie. Ses mouvements tranquilles et puissants le frappaient, il enviait cette force, il enviait cet isolement. C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ?” (Livre 1er, X)

Le Rouge et le Noir est le roman de la désillusion

Le Rouge et le Noir nous montre que même si julien arrivait à percer que se soit dans le domaine militaire ou eclésiastique ce serait quand même un échec

“Chacun pour soi dans ce désert d'égoïsme qu’on appelle la vie” (Livre second, XIII)

aucune victoire mais un constat plutôt amer d’échec

“Et quand je réussirais, se disait-il, avoir une vie à passer en si mauvaise compagnie. Des gloutons (hommes d’églises) qui ne songent qu’à l’omelette au lard qu’ils dévoreront au dîner” (Livre 1er, XXVII) véritable prise de conscience de Sorel, idée de réussite qui s’oppose à l’échec

2) Malgré cet échec social, le roman fait aussi apparaître des victoires

triomphe de l’hypocrisie social

“Ma vie n’est qu’une suite d’hypocrisies, parce que je n’ai pas mille francs de rente pour acheter du pain” (II, X)

“L’influence de mes contemporains l’emporte, dit-il tout haut avec un rire amer. Parlant seul avec moi-même, à deux pas de la mort, je suis encore hypocrite...Ô dix-neuvième siècle” (III, XLIV)

Le roman reste un roman d’apprentissage où le héros évolue tout le long de l’oeuvre

càd que même si il échoue, il a progresser mûrit, appris des choses tout au long

“Il n’éprouvait que haine et horreur pour la haute société où il était admis” (1er, VII)

ce monde de rêve qu’il veut atteindre, il s’aperçoit finalement que c’est pas du tout ce qu’il recherche, forme de victoire personnel

Julien Sorel est un être transfiguré par l’amour que lui porte

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