La personne: une nature
Analyse sectorielle : La personne: une nature. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laetitia Simoes • 10 Janvier 2020 • Analyse sectorielle • 815 Mots (4 Pages) • 456 Vues
Séance 2
La personne: une nature
composée
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La durée de la vie juridique
Norbert Rouland énonce que les conceptions de la durée sont associées à celle de la vie et de la mort. Il énonce que la naissance confirme l'existence d'un être humain en décidant de sa viabilité hors du sein maternel. Et il précise qu’on est dans une logique de l'anéantissement de la personnalité à la mort.
Il est donc nécessaire de définir la durée de la vie juridique. Donc une durée est un laps de temps qui s'écoule entre le début et la fin d'un phénomène. La vie c’est l’ensemble des phénomènes (croissance, métabolisme, reproduction) présent chez tous les organismes, animaux ou végétaux, de la naissance à la mort. Donc le fait de vivre est une propriété essentielle des êtres organisés qui évoluent de la naissance à la mort. La vie juridique correspond par conséquent à l’octroi de la personnalité juridique à un individu de sa naissance jusqu’à sa mort.
Donc ici, nous allons voir que la durée de la vie juridique ne se limite pas seulement à cette logique de naissance et de décès. En effet, d’un point de vue anthropologique, on s’aperçoit que la durée de la vie juridique peut précéder la naissance et succéder à la mort.
En effet, la durée de la vie juridique n’est pas la même selon les sociétés mais on va se limiter à certaines sociétés. On va donc voir la durée de la vie juridique en occident, dans le monde musulman, chez les inuits ou encore chez les indigènes car chaque société à sa vision de la durée de la vie juridique.
L’intérêt d’observer ces différentes conceptions de la vie juridique est de voir, que comme le pense beaucoup de monde, cela ne se limite pas de la naissance à la mort. En effet, pour notre vision occidentale, il est inconcevable qu’une personne perdure après la mort mais pour d’autres sociétés, la vie juridique d’une personne et plus généralement sa vie humaine ne s’arrête pas après la mort. Il en est de même pour l’octroi de la personnalité juridique à un embryon ou fœtus.
On en vient donc à se demander si la personnalité juridique est accordée à la personne uniquement de sa naissance à sa mort ?
Il convient donc de voir que la personnalité juridique peut faire l’objet d’une extension à l’embryon (I) et qu’elle peut être étendue après la mort (II).
- La personnalité juridique, une extension possible à l’embryon
La personnalité juridique est normalement accordée à toute personne à partir sa naissance, mais il est possible dans certain cas d’avoir une extension de celle-ci à l’embryon. Donc une reconnaissance de la personnalité juridique est accordée à l’enfant in-vitro quand il y va de sa protection (A). Cependant, il ne faut pas généraliser cette reconnaissance car par l’IVG, on ne reconnait pas la personnalité juridique à l’embryon (B).
- La reconnaissance de la personnalité juridique permettant une protection de l’enfant in-vitro
- L’infans conceptus, une reconnaissance occidentale de l’embryon
- L’enfant endormi, une reconnaissance musulmane du foetus
- L’absence de reconnaissance de la personnalité juridique permettant de porter atteinte à l’enfant in-vitro
- L’IVG remettant en cause la personnalité juridique de l’embryon en occident
- La commercialisation des enfants remettant en cause la qualité de personne chez les inuits
- La personnalité juridique, une extension possible après la mort
La personnalité juridique s’étend donc de la naissance de la personne jusqu’à sa mort. Donc après la mort, la personnalité juridique disparait OR pour certaines sociétés une extension est possible après la mort (A) mais cette reconnaissance est limitée à certaines sociétés car pour d’autres les techniques modernes remettent en cause la personnalité juridique et cela parfois même avant la mort (B).
- La reconnaissance de la personnalité juridique au delà la mort
- L’éternité, une prolongation de la personnalité juridique
- La réincarnation
- La reconnaissance de la personnalité juridique remise en cause par de nombreuses techniques modernes
- La cryogénisation vers une éventuelle prolongation de la personnalité juridique
- L’euthanasie remettant en cause la personnalité juridique lors du vivant de la personne
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