L'école des femmes, acte III, scène 4

L’école des femmes, Acte III scène 4Agnès pour obéir à Arnolphe, a chassé Horace en lui jetant un grès (= un pavé). Mais ce qu’ignore Arnolphe est qu’Horace va lui révéler dans sa grande naïveté qu’Agnès lui avait joint une lettre.I. Une scène comiqueComique de mots :  Insultes (« chienne », « ce faquin », « ce brutal ») Mensonge (« c’est que je tousse »)Comique de gestes : Les apartés (v.946-948) supports d’un jeu de scène ; départ précipité et stimulation d’affaire urgente.Comique de situation : Horace continue de se confier à son rival (+comique de répétition), il l’insulte sans le savoir, il lui demande son aide ; contraste entre le bavardage naïf d’Horace, incapable de déchiffrer les réactions d’Arnolphe et la sécheresse des répliques de ce dernier, dont le désarroi est comique, d’autant qu’il doit se contenir pour en savoir plus.Comique de caractère : imprudence, aveuglement et impétuosité dela jeunesse qui s’opposent aux calculs du vieillard, lâcheté (il s’enfuit).II. Deux déclarations sincères1) La déclaration d’AgnèsChoix de la prose : naturel, absence totale d’artificeL’intensité d’un premier amour se lit à travers les hyperboles : « j’en mourrais de déplaisir », « fâchée à mourir », « toutes les peines du monde », « être à vous »Le parallélisme (= répétition d’une construction syntaxique) : opposition « mais ». Cette répétition prouve qu’Agnès semble perdue entre son désir d’exprimer son amour et la peur de mal faire raison de son ignorance.2)La déclaration d’Horace L’école des femmes, Acte III scène 4Agnès pour obéir à Arnolphe, a chassé Horace en lui jetant un grès (= un pavé). Mais ce qu’ignore Arnolphe est qu’Horace va lui révéler dans sa grande naïveté qu’Agnès lui avait joint une lettre.I. Une scène comiqueComique de mots :  Insultes (« chienne », « ce faquin », « ce brutal ») Mensonge (« c’est que je tousse »)Comique de gestes : Les apartés (v.946-948) supports d’un jeu de scène ; départ précipité et stimulation d’affaire urgente.Comique de situation : Horace continue de se confier à son rival (+comique de répétition), il l’insulte sans le savoir, il lui demande son aide ; contraste entre le bavardage naïf d’Horace, incapable de déchiffrer les réactions d’Arnolphe et la sécheresse des répliques de ce dernier, dont le désarroi est comique, d’autant qu’il doit se contenir pour en savoir plus.Comique de caractère : imprudence, aveuglement et impétuosité dela jeunesse qui s’opposent aux calculs du vieillard, lâcheté (il s’enfuit).II. Deux déclarations sincères1) La déclaration d’AgnèsChoix de la prose : naturel, absence totale d’artificeL’intensité d’un premier amour se lit à travers les hyperboles : « j’en mourrais de déplaisir », « fâchée à mourir », « toutes les peines du monde », « être à vous »Le parallélisme (= répétition d’une construction syntaxique) : opposition « mais ». Cette répétition prouve qu’Agnès semble perdue entre son désir d’exprimer son amour et la peur de mal faire raison de son ignorance.2)La déclaration d’Horace

...