CONTRASTES DE DÉVELOPPEMENT ET INÉGALE INTÉGRATION DANS LA MONDIALISATION
Rapport de stage : CONTRASTES DE DÉVELOPPEMENT ET INÉGALE INTÉGRATION DANS LA MONDIALISATION. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonototo221 • 14 Avril 2019 • Rapport de stage • 1 138 Mots (5 Pages) • 677 Vues
LE CONTINENT AFRICAIN :
CONTRASTES DE DÉVELOPPEMENT ET INÉGALE INTÉGRATION DANS LA MONDIALISATION
Problématique
Quelle est la situation des différents espaces africains vis-à-vis du développement et de l’intégration à la mondialisation ?
Y a-t-il un lien entre les disparités de développement et l’inégale intégration à la mondialisation ?
I. L’Afrique face au développement
A. Le continent le moins développé au monde.
1. Un accès inégal aux besoins essentiels
Une personne pauvre sur trois dans le monde est africaine. L’espérance de moyenne est de 58 ans.
Les besoins essentiels ne sont pas assurés surtout dans les PMA et dans les campagnes. L’accès à l’alimentation, aux
soins, à l’eau potable est souvent impossible faute d’investissements dans les infrastructures.
2. Une croissance démographique forte
On compte un milliard d'Africains aujourd'hui La population devait doubler d'ici 2050,
L’exode rural se poursuit au profit de mégalopoles qui s’étalent de façon désorganisée : au Nigeria, Lagos accueille
chaque jour 6 000 arrivants dans les bidonvilles.
200 millions de jeunes de 15 à 24 ans sont au chômage et deviennent des candidats à l’émigration. Le brain drain ou
drainage des cerveaux (migration des élites à la recherche de meilleures conditions de travail) prive les États africains
d’une partie de leurs élites.
3. Régimes autoritaires, guerres et violences et corruption [VIDEO]
La violence est omniprésente : attentats terroristes (Burkina Faso en 2016), kidnappings massifs (Nigeria en 2014),
esclavage (Ghana, Niger), violences sur les femmes et les enfants.
Sur les 20 pays au monde dont plus de la moitié de la population n’a connu qu’une seule famille au pouvoir, 14 sont
africains.
Malgré les milliers de Togolais qui défilent dans les rues, à l’appel de l’opposition, pour demander une limitation du
nombre de mandats présidentiels et sa démission, Faure Gnassingbé ne manifeste aucune intention de quitter le
pouvoir. Installé à la présidence depuis 2005 après avoir succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui dirigea
d’une main de fer le Togo durant trente-huit ans, l’actuel chef de l’État exerce son troisième mandat.
4. Des ressources naturelles qui ne profitent pas aux populations
Deux Africains sur trois n’ont pas accès à l’électricité.
Faute de raffineries, le Nigeria, deuxième producteur de pétrole africain, importe 3/4 de sa consommation d’essence.
L’agriculture, qui emploie la moitié des actifs, est la moins productive du monde et ne parvient pas à limiter la sousnutrition qui concerne 20 % des Africains.
B. L’Afrique possède néanmoins des atouts à mieux valoriser
1. Une population jeune et une classe moyenne émergente
Deux Africains sur trois ont moins de 25 ans ce qui peut permettre une forte augmentation de la main d’œuvre et du
marché des consommateurs.
Malgré des revenus modestes (entre deux et vingt dollars par jour), la classe moyenne africaine représente aujourd’hui
un tiers de la population, essentiellement dans les villes comme Johannesburg en Afrique du Sud, Addis-Abeba en
Éthiopie, Casablanca au Maroc.
2. Des progrès démocratiques
Des collectifs de citoyens luttent pour réclamer l’alternance parfois avec succès (Sénégal en 2012, Burkina Faso en 2014).
Après vingt-deux ans de dictature fantasque et brutale, le Gambien Yahya Jammeh perd les élections, à la surprise
générale. Après avoir reconnu sa défaite, il décide de contester les résultats une semaine plus tard, dénonce
des « irrégularités », se braque et refuse de quitter le pouvoir. Il est alors soumis à de fortes pressions diplomatiques.
Elles aboutissent le 21 janvier 2017 et Yahya Jammeh s’envole pour la Guinée équatoriale après avoir détourné, selon le
Trésor américain, plus de 42 millions d’euros.
II. L’Afrique face à la mondialisation
A. Le continent africain est en marge de la mondialisation
1. Une faible insertion dans les échanges mondiaux
L’Afrique représente 2 % de la production et 3 % des échanges mondiaux. L’instabilité politique, l’enclavement et le
manque d’infrastructures portuaires efficaces
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