Analyse financière Leclerc
Étude de cas : Analyse financière Leclerc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bertillelep • 31 Mars 2019 • Étude de cas • 925 Mots (4 Pages) • 712 Vues
La Russie doit-elle intégrer l’Union Européenne ?
« La Russie n’est pas en Europe, elle n’est pas en Asie, elle est en Russie ! » // prononcée par notre cher général de Gaulle cette phrase résume parfaitement la situation ambigüe de la Russie vis-à-vis de l’Union Européenne. Pourtant d’un point de vue purement géographique l’Europe est délimitée à l’est par le massif de l’Oural, soit en plein centre du territoire russe.
Le traité de Maastricht signé en 1992 stipule d’ailleurs que « tout état européen peut en devenir membre » la Russie semble être donc sur le papier parfaitement apte à intégrer ce beau projet de cohésion entre les peuples qu’est l’Union Européenne.
Et pourtant cette intégration n’est pas à l’ordre du jour et ne le sera probablement jamais, car la question n’est pas réellement si la Russie doit ou non intégrer l’Union Européenne mais plutôt : y-a-t-il réellement des personnes à Bruxelles ou à Moscou qui souhaite cette intégration ?
Achevons tout de suite le suspens, non il n’y en a pas. // Et ceci pour deux raisons essentielles : la première, aucun pays européen ne peut envisager sereinement cette perspective et la deuxième, la Russie ne peut raisonnablement pas adhérer à une organisation qu’elle dédaigne.
I. Les États-Unis dédaignent profondément la Russie et ne veulent qu’une chose la voir disparaître. L’Union Européenne en petit laquais obéissant se range, bien sûr, à cet avis. // Ne serait-ce qu’à cause des financements importants qu’elle perçoit de la part de l’Oncle Sam ou encore de sa petitesse géopolitique qui lui impose de se réfugier à l’ombre des grands. Cependant l’attachement quasi passionnel de l’Union pour les États-Unis n’est pas le seul frein à la possibilité d’une adhésion. La belle morale européenne se trouve souvent malmenée par la politique actuelle russe. //
L’Union adresse trois reproches principales à la Russie : premièrement et évidement, les lacunes de la démocratie russe. Pour beaucoup d’européens elle tourne volontairement le dos aux valeurs des lumières occidentales notamment de par son manque de travail de mémoire sur le passé communiste du pays. Voilà une chose que la bien-pensante Europe à du mal à supporter. //
Deuxièmement, la politique qu’elle mène vis à vis des états qui lui sont frontaliers. En effet la Russie veut réaliser à nouveau une sphère d’influence sur le territoire de l’ex-URSS, d’où la récente annexion de la Crimée, ce qui met une épine non négligeable dans le pied de Bruxelles. Enfin le dernier reproche est économique, Moscou aurait l’outrecuidance d’utiliser ses ressources énergétiques, en gaz notamment, comme moyen de pression.
Enfin d’un point de vue plus réduit, les états qui par le passé ont subis une domination russe, comme les états Baltes et la Pologne nourrissent une paranoïa quelque peu justifiée à l’endroit de la Russie. La présence de nombreuses populations russophones en Lettonie, Lituanie et Estonie fait craindre le renouvèlement d’un scénario « Criméen ». //
II. Vladimir Poutine et les principaux penseurs russes rejettent avec insistance un Occident qui pour eux est entré dans une dégradation
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