Synthèse BTS Français

Audrey Thierry                                         Français                                         2TSIO

        Depuis toujours, les catastrophes de tous types secouent notre monde. Catastrophes naturelles puis catastrophes liées au progrès humain ainsi que des catastrophes liées à la haine (Attentats …). Autrefois ces catastrophes été associé au courroux des différents dieux, puis au fur et à mesure les scientifiques ont réussi à mettre des mots sur ces phénomènes. C’est ce qui intéresse les auteurs du corpus réunis autour de la problématique suivante :  Quel rôle tiennent les médias pendant et après des catastrophes ? Dans un premier temps, nous étudieront la perception de la population pendant la catastrophe puis dans un deuxième temps, nous verrons l’impact de l’interprétation qu’en font les médias.

        Tous les auteurs de ce corpus exposent une idée différente, sauf Roland Barthes et Ikezawa Natsuki. En effet l’essayiste propose une vision bien différente de l’inondation de Paris en 1955 à travers un extrait de son ouvrage Mythologies (« Paris n’a pas été inondé ») publié en 1957. Josyane Savigneau, dans son article « Carnets d’apocalypse » publié le 16 mars 2012 pour le quotidien Le Monde des livres, considère que les médias font ce qu’ils veulent des mots et des images. Ensuite, nous rencontrons Ikezawa Natsuki, un journaliste japonais qui a rédigé un article, « La catastrophe comme occasion » pour une revue mensuelle nommée Le Monde diplomatique en mars 2012. Il revient sur les catastrophes auquel a dû faire face le Japon une année auparavant, a aucun moment Ikezawa Natsuki est dans la volonté d’intensifié la catastrophe, ou même de la rendre presque invraisemblable, l’information est divulguée simplement, avec des termes simples remplis de vérités et de proximité avec les victimes. Le dernier document est un document iconographique issue du quotidien Yomiuri Shimbun publié le 13 mars 2011. On y aperçoit une jeune femme dans une couverture attendant dans les décombres, mais pour bien analyser cette image il faut bien en connaitre l’histoire. Cette jeune femme cherche sa mère depuis plusieurs jours sans résultat concluant, c’est alors qu’elle croisa sur cette course effrénée contre le temps, une photographe (journaliste). Cette photo très connue a permis à cette jeune fille de prouver à sa famille qu’elle été encore en vie mais également de retrouver sa mère, grâce à la puissance des médias.

        Premièrement, la perception de la population pendant une catastrophe n’est pas toujours celle attendu. Par exemple, dans l’extrait de Roland Barthes, les parisiens s’amusent un peu de l’inondation, ils retrouvent un peu de gaieté dans le malheur, en jouant presque à des jeux d’enfants (« Marcheur aquatique »). Ou encore dans le texte de Josyane Savigneau où un historien japonais se moque ouvertement de la panique des français suite à un séisme. On pourrait presque en conclure que les plus touchés sont les moins bouleversés. Dans le texte de Ikezawa Natsuki, on y découvre une espèce d’acceptation, une résignation, mais également l’envie de continuer de vivre comme avant, tout de même, sans jamais avoir l’envie de quitter le pays malgré les nombreux risques. Il y a également sur l’image du quotidien Yomisuri Shimbun, beaucoup de débris autour de la jeune femme, mais elle ne semble ni angoisser ni même triste, elle est déterminée, elle fixe l’horizon, elle fixe l’avenir de sa situation. Elle se tient droite et elle transpire l’espoir d’un lendemain meilleur.

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