Science politique
Discours : Science politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mustapha Lkadouri • 20 Décembre 2015 • Discours • 2 931 Mots (12 Pages) • 902 Vues
La science politique est une matière qui fait partie des dernières venues des sciences sociales. Ce retard a crée un certain nombre de controverses.
Qu’est-ce que ça veut dire la science ?
La science se définit à travers son centre d’intérêt et son objet d’étude.
L’objet d’étude des sciences politiques existait déjà depuis la civilisation grecque.
La science politique était une étude philosophique et non pas une étude scientifique.
La science politique reste loin de donner des résultats exacts à cause de la nature instable et changeable du sujet.
Le phénomène politique est un phénomène social, mais le phénomène social n’est pas forcément un phénomène politique.
Chaque matière des sciences politiques a des caractères spécifiques, c’est pour cette raison que chaque matière a sa propre méthodologie.
La science politique est une science inexacte.
Les résultats des études de la science politique sont des résultats proportionnés.
La science politique est un acquis humain.
L’objectivité entre le chercheur et la matière est très importante.
Les constitutionnalistes s’intéressent aussi à la politique.
Il faut déployer les efforts pour rédiger des paragraphes en sciences politiques.
Il y a deux genres de sciences :
• Les sciences exactes / de la nature. • Les sciences humaines.
Deux critères pour définir la science :
L’objet d’étude et la méthodologie
La science politique s’intéresse à deux sujets :
L’état et le pouvoir.
La science politique est née à l’époque grecque.
Les constitutionalistes ont refusé la création d’une matière qui s’intéresse à la science politique.
Il faut distinguer entre la politique et la science politique. La politique est un volet majeur de la science politique, mais n’est pas toute la science politique.
La science politique est une matière qui appréhende le fait politique par une méthodologie scientifique.
Le fait politique ne naît pas comme fait politique mais comme un fait social.
Tous les faits politiques sont forcément des faits sociaux et tous les faits sociaux ne sont pas forcément des faits politiques.
L’objectivité est nécessaire dans les recherches en matière des sciences politiques.
Chapitre premier : Naissance de la science politique
Section I : Les conditions d’apparition des sciences sociales.
I- La révolution industrielle
La révolution industrielle a contribué en terme qu’il a rendu différente sur les sociétés humaines. Cette révolution industrielle se manifeste : la standardisation des produits, le raccourcissement des distances par le progrès de moyens de transport, l’exploitation de la terre entière.
L’apparition de nouveaux encadrements de populations (ex : les syndicats)
Tout cet ensemble d’éléments et de données ont attiré la tension sur de nouveaux champs d’études plus favorables à compter, à comparer et à exploiter : la production à grande échelle, la division du travail en augmentation, la progressive concentration industrielle, la croissance des centres urbains, l’exploitation des ouvriers.
Tous ces éléments représentent une question sociale exposée à l’interrogation et à l’enquête sociale.
II- L’émergence de l’individualisme
La valorisation de l’individu comme être indépendant constitue une condition nécessaire à l’apparition des sciences sociales et ce point de vue on peut le justifier qu’à partir de deux niveaux :
• Premier niveau : c’est que les individus peuvent se penser en retrait du monde social c'est-àdire pouvoir observer l’individu indépendamment. • Deuxième niveau : l’individualisme contribue à la différenciation des rôles et des espaces, cette différenciation est nécessaire à la constitution des sciences sociales.
L’individualisation de l’individu est nécessaire pour pouvoir l’observer. L’individu est devenu un objet de science. Cette individualisation lui dote des rôles qui peuvent à leurs tours être distingué (l’individu consommateur, producteur, électeur, croyant…)
III- L’idée d’une méthode scientifique
1- Les poids d’opposition :
Les sciences sociales n’utilisent pas la méthode déterministe mais la méthode compréhensive qui consiste à comprendre les faits sociaux à se mettre à la place des acteurs de ces faits. La méthode de Max Weber a le mérite de chercher la spécificité des faits sociaux, leurs originalités par rapport aux faits de la nature.
« La nature on l’explique, l’homme on le comprends »
On reproche à la méthode déterministe d’être trop mécaniste c'est-à-dire d’expliquer le fonctionnement de la société comme on expliquerait celui d’une machine, ou bien comme on expliquerait les phénomènes physico-chimiques, mais ainsi d’oublier la spécifié du fait social. Mais à l’époque, cette démarche était nécessaire pour permettre à la sociologie d’acquérir un caractère scientifique.
2- Les points de rencontre :
Les sciences sociales ont fait de plus en plus appel à l’enquête l’équivalence méthodologique de l’observation car l’enquête permet de rassembler les données. Elles font appel de plus en plus aux mathématiques, d’une part aux statistiques qui permettent de traiter les données rassemblées par
l’enquête. D’autre part les sciences sociales appellent par leur développement la création de nouvelles branches des mathématiques (le calcul des probabilités).
Certaines
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