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Psychologie sociale : l'être humain est un être social. Les effets de l'isolement.

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Par   •  21 Octobre 2018  •  Cours  •  1 657 Mots (7 Pages)  •  1 165 Vues

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Psychologie sociale

L’être humain est un être social.

Les effets de l’isolement

a) Les travaux de Harlow en 1959

Les singes élevés avec des congénères du même âge ne présentent pas de soucis. Si le singe est isolé avec une structure, lorsque celle-ci est en laine le signe crée un attachement. Lorsque celle-ci est en fer, l’attachement n’est pas possible. Si on lui laisse les deux, le singe passe 22h/24 sur la mère en laine.

Plu l’isolement est long, plus les conséquences sur le développement du singe seront conséquentes. Le contact social (physique) est la condition sine qua non (sans laquelle le développement n’est pas possible) du développement psychique.  

Toutes les réintégrations dans le milieu naturel furent des échecs. La seule récupération possible se fait avec des congénères plus jeunes.

Le concept d’attachement

En 1931, Freud postulait que le nourrisson s’attache à sa mère parce qu’elle satisfait ses besoins alimentaires.

En 1945 Spitz décrit l’hospitalisme, il s’agit d’une dépression chez le nourrisson faute de relation. En effet, c’était la guerre et les pouponnières recevaient beaucoup d’orphelins. Le taux de mortalité chez ces bébés était très important.

En 1962, Bowlby présente sa théorie de l’attachement

a) L’attachement selon Bowlby

Bowlby relie l’attachement au besoin de contacts sociaux.

« Une relation mère-enfant est aussi vitale pour le développement général du bébé que les vitamines ou les protéines pour le développement physique. »

L’attachement est un instinct destiné à protéger la survie de l’espèce en maintenant une proximité mère/bébé. L’objectif est que l’enfant se sente en sécurité, protégé et confiant.

L’attachement se construit progressivement au travers des interactions précoces au cours des 3 premières années et influence les relations sociales pour toute la vie.

b) Les modèles internes opérants

Le bébé va faire un constat ; le constat de la façon dont la figure d’attachement va répondre à ses besoins de sécurité. Ils permettent d’anticiper les interactions futures.

Il s’agit d’une base de sécurité intériorisée qui permet de se relaxer, d’explorer l’environnement et de se sentir digne d’affection.

L’insécurité affective va faire que le monde paraitra dangereux. L’enfant va se considérer comme indigne d’amour.

Il y a une concordance de 70% entre le type d’attachement à un an et à l’âge adulte.

c) Les types d’attachement

On fait l’expérience de la situation étrange de Mary Ainsworth (1978).

On défini par rapport à cela des profils d’attachement :

  • L’attachement secure (type B) touche 55% des personnes. Les parents répondent de manière adaptée, constante et appropriés aux besoins de sécurité de l’enfant. L’enfant intègre donc le fait que l’adulte répondra à ses demandes, il mérite de l’affection.
  • L’attachement insécure anxieux/évitant (type A) touche 23% de la population. Les parents répondent au demandes par de l’agressivité, du rejet, de l’indifférence. L’enfant intègre que lorsqu’il montre sa détresse, il n’y a que des conséquences négatives et donc qu’il ne mérite pas l’affection.
  • L’attachement insécure résistant-ambivalent (type C) qui touche 8% de la population. Les réactions des parents ne sont pas prévisibles, ils réagissent tantôt avec enthousiasme ou colère. L’enfant ne sais pas quoi faire pour faire plaisir à l’autre, il ne mérite pas d’affection.
  • L’attachement désorganisé (type D) qui lui touche 15 de la population. On retrouve cela principalement chez les enfants maltraités. Le parent est désorganisé, maltraitant. L’enfant ne sais pas quoi faire, il ne sait pas si il doit etre proche ou loin de ses parents. On ne sait pas estimer l’image de soi qu’a l’enfant.

L’identité sociale 

Définition

Caractéristique qu’un individu identifie comme siennes et auxquelles il accorde une valeur pour s’affirmer et se reconnaître.

Se construit par l’intériorisation d’éléments spécifiques (attitudes, connaissances, comportements…) en référence à des modèles sociaux et culturels.

Construction par 2 processus :

  • Processus biographique
  • Processus relationnel

Le groupe

Définition

L’être humain est depuis sa naissance inséré dans un groupe

Composé d’au moins 3 personnes

Différents types de groupes (Groupe restreint, foule, bande…)

Spécificités du groupe restreint

Taille restreinte

Sentiment d’appartenance

Relation d’affinité

Relations interpersonnelles

Organisation avec des rôles, statuts et normes

Cultures, normes, croyances, langage, traditions partagées

Adhésion à des buts communs

La dynamique des groupes restreints

La formation du groupe

  • Fonction de protection, d’affiliation
  • Fonction utilitaire

Facteurs de cohésion de groupe

  • Facteurs socio-affectifs
  • Facteurs socio-opératoires
  • Identité du groupe
  • Reconnaissance

Le leadership

Processus d’influence sociale par lequel un individu amène un groupe à atteindre des objectifs. Cela n’implique pas seulement de faire faire des choses à autrui, mais également la capacité à changer l’attitude des membres du groupe, les mobiliser et à entraîner leur adhésion à des buts communs

Un leader est la personne qui maintient la norme du groupe et qui peut la faire varier
Pas de caractéristique de personnalité, si ce n’est l’extraversion

Crédit idiosyncrasique de leader

5 types de leader :

  • Le leader social est celui qui veille au bien être du groupe
  • Le leader autocrate est celui qui veut que tout soit fait sans écouter les gens (productif, donne des ordes)
  • Le leader laisser-faire est celui qui fait rien, il ne prend pas les choses en main
  • Le leader intégrateur est celui qui est attentif aux aspects productifs et aux aspects humains
  • Le leader intermédiaire est celui

L’influence sociale

L’impact de la présence d’autrui sur les comportements.

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