Pour ou contre la laïcité stricte ?

Pour ou contre la laïcité stricte ?

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Année : 2019/2020

SOMMAIRE :

1. Introduction…………….……….......p : 3

1. Une crèche de Noël dans les lieux publics …………………………………..p : 4

1. L’interdiction de signes religieux dans les lieux publics……………...p : 6

1. La Laïcité est-elle réellement en danger en France ? …………..……p : 8

1. Conclusion……………………………..p : 9

1. Source…………………………………p : 10

1. Introduction :

La laïcité repose sur plusieurs principes : la liberté de conscience et la liberté de culte, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions. Elle assure aussi bien le droit de changer de religion que le droit d’adhérer à une religion.

Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint par le droit au respect de dogmes ou prescriptions religieuses. La laïcité suppose la séparation de l’État et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’État, qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte, ne se mêle pas du fonctionnement des organisations religieuses. De cette séparation se déduit la neutralité de l’État, des collectivités et des services publics, non de ses usagers.

La République laïque assure ainsi l’égalité des citoyens face au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances. La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public.

Mais, de nos jours, la laïcité est remise en doute. Ainsi nous pouvons nous demander si la laïcité stricte est une bonne solution au maintien de la liberté. Pour y répondre nous parlerons tout d’abord des crèches dans les lieux publics, des signes religieux apparents, puis nous nous demanderons si la laïcité est en danger en France.

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1. Une crèche de Noël dans les lieux publics : 

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Le Conseil d’État a précisé dans le passé sa position sur cette question : en raison de la pluralité de significations des crèches de Noël, présentent un caractère religieux, mais aussi des éléments des décorations profanes, installées pour les fêtes de fin d’année. Leur installation dans un emplacement public, est légale si elle présente « un caractère culturel, artistique ou festif », mais non si elle exprime la reconnaissance d’un culte ou une préférence religieuse (Conseil d’État 9 novembre 2016).

Il rajoute la précision qu’il convient de tenir compte du contexte dans lequel à lieu l’installation, des conditions particulières de cette installation, de l’existence ou de l’absence d’usages locaux et du lieu de cette installation.

De plus, des juges lyonnais ont considéré que les crèches en question sont conformes au principe de neutralité en raison de leur "caractère culturel".

Également, en 2014, Robert Ménard a ranimé le débat en maintenant la crèche dans sa mairie. La mairie de Béziers s’était indignée, martelant que « quand la mairie de Paris organise une soirée festive pour la fin du Ramadan, c’est considéré comme un événement culturel par Manuel Valls lui-même », et quand il s’agit d’une crèche on dit « c’est religieux ! »  Par ailleurs, le rapporteur public a dit que le principe de neutralité n’interdit pas d’installer des crèches sur le domaine « public », sauf quand une « intention religieuse » préside à une telle manifestation. On peut en déduire que l’exposition présente un "caractère culturel" valorisant l’artisanat, et non cultuel et religieux, et rejette par conséquent le recours de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen.

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En parcourant les sites internet, nous avons trouvé un sondage sur : « MesOpinions.com ». Ce site est donc une plateforme internet sur laquelle n’importe qui peut voter. On remarque que à l’heure actuelle nombre de participants est de plus de 75000 personnes. Ainsi, 88% d’entre eux sont « Pour » la présence de crèches de Noël dans les lieux publics. Au contraire une minorité de vote est « Contre » (10%) . Si les participants sont indécis un choix supplémentaire est proposé « sans avis » seulement 2% l’ont choisi.

Ainsi, une minorité de personnes est contre, nous allons voir ce que pense les 10% personnes ayant voté cela.

Les crèches de Noël sont perçues comme un élément de tradition culturelle mais reste malgré tout un signe religieux. En effet, il est bien connu « la crèche » signifie, pour tout le monde, à l’origine : l’étable ou la grotte ou est né Jésus. Elle s’est transformée en une tradition qui porte le nom de « crèche de Noël ». Cette tradition est d’origine catholique. Mais elle est devenue commercial, une crèche animée est plutôt un spectacle à voir Elle peut être l’occasion de prier en famille et de passer dans une église avec les enfants pour la regarder et se recueillir devant elle. Cela confirme que c’est un signe religieux chrétien, les musulmans ne fête pas Noël mais fête l’Aïd, les familles juives, quant à elles, ne célèbrent pas Noël, mais elles ont également une fête à célébrer en décembre, c’est Hanoukka, la fête des Lumières. Un groupe « la libre pensée » lutte pour retirer les représentations de la nativité dans les espaces publics au nom de la laïcité. La crèche aurait plutôt sa place dans les églises et non dans les lieux publics. Interrogés par l’IFOP pour Dimanche Ouest-France, les Français émettent un jugement : seulement 18% sont plutôt opposés à la présence de crèches dans les bâtiments publics car « il s’agit d’un symbole religieux incompatible avec les principes de neutralité et de laïcité du service public ». Cela ne respecte pas la laïcité, un lieu public reste public avant tout.

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