Les conséquences d'une sortie de l'euro
Étude de cas : Les conséquences d'une sortie de l'euro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lea18099904 • 1 Mai 2016 • Étude de cas • 1 074 Mots (5 Pages) • 1 060 Vues
B) Les conséquences d'une sortie de l'euro.
Une sortie de l'euro doit etre gérée et nécessite des mesures techniques, financières et macroéconomiques. Lors de la prise de conscience des problèmes actuels et futurs, économiques et politiques, de l'existence de la monnaie unique, il faudra prendre des mesures qui conviendront à les régler. Ces mesures sont déjà connues par certains spécialistes. La sortie de l'euro est présentée comme un "saut dans l'inconnu" ce qui n'est pas le cas. Le choc financier sera terrible et sera lié à un choc économique qui provoquerait un recul important dans la production et un accroissement du chomage. Une sortie de l'euro aura des conséquences sur le système monétaire internationale.
Il y a trois alternatives possibles :
- rester dans l'euro avec les conséquences économiques et sociales qui s'en suivent.
- imposer un changement de la gouvernance de l'euro, celà impliquerait que l'Allemagne doit accepter de transférer aux pays du Sud de la zone euro de 220 à 250 milliards d'euros par an sur une période de 10 ans.
- sortir de l'euro.
La sortie de la Grèce de la zone Euro est possible. Elle passerait par une exclusion de l'Union Européenne. Cela serait catastrophique pour l'économie grecque mais n'affecterait pas fortement les grandes banques allemandes et françaises.
Angela Merkel était prete à laisser la Grèce sortir de la zone Euro. Angela Merkel a tenté, par l'intermédiaire d'une interview pour le magazine Der Spiegel, de faire pression sur Athènes à quelques jours d'un scrutin majeur. Les pays leaders de la zone Euro ( Allemagne) avait préparé l'opinion publique à une potentielle sortie de la Grèce de la zone Euro. François Hollande a confirmé le 05 janvier 2014 " qu'Athènes était maitre de son destin".
En 2012, la directrice du FMI ( fonction monétaire internationale), Christine Lagarde avait prévenu la Grèce de remettre de l'ordre quant au maintien d'austérité, sinon le pays serait dans l'obligation de quitter la zone Euro. La meme année, l'ancien premier ministre grec, Loukas Papadimos estimait qu'il n'était pas exclu de planifier un abandon par la Grèce de la monnaie commune. "On peut exclure que des préparatifs soient en cours pour contenir les conséquences potentielles d'une sortie grecque de la zone Euro" a confirmé Loukas Papadimos le 23 mai 2012.
Une sortie de l'Euro aurait des effets économiques catastrophiques estimait la BCE. Le risque que la Grèce sorte de l'Euro est réel. Il dépend du soutien ou non des Grecs à "l'application continue du programme économique" dicté pour l'Union Européenne, le FMI et la BCE, soulignait Loukas Papadimos. L'idée d'un départ de la Grèce de la zone Euro ont forcé plusieurs institutions et gouvernements à formuler des démentis et de nouvellles affirmations.
La Comission Européenne a affirmé que l'appartenance d'un pays à la zone Euro était irrévocable. La Comission a précisé que cette régle est inscrite dans le traité de Lisbonne. Lorsqu'un pays refuse de tenir ses engagements, on établit un cas de jurisprudence qui peut avoir des conséquences désastreuses sur l'avenir de la zone Euro. Les textes européens interdisent l'exclusion d'un pays de la zone Euro mais il ya des cas de figures permettant de contourner les cadres juridiques.
Si la Grèce accepte de quitter la zone Euro, elle demanderait de sortir de l'Union Européenne selon l'article 50 du traité de Lisbonne. Une négociation avec les membres sera adoptée après une approbation du Parlement européen. Le départ de l'Union Européenne peut etre modalité d'un départ de la zone Euro mais est-ce que la sortie est définitive ou temporaire ?
L'Union Européenne aurait des moyens de pression assez efficaces pour pousser la Grèce à quitter la zone Euro :
- Si Athènes ne poursuit pas ses efforts d'austérité, certains pays membres pourraient arreter de verser des aides au pays.
- La BCE pourrait arreter de preter aux banques grecs et ne plus accepter des bons grecs collatéral.
La Grèce se retrouverait rapidement en manque de liquidité et ferait défaut sur sa dette et ne pourrait plus respecter ses obligations financières et devrait imprimer de la monnaie (la Drachme).
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