Le principe de la première mention
Fiche : Le principe de la première mention. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SKEEM01 • 17 Janvier 2022 • Fiche • 1 645 Mots (7 Pages) • 1 035 Vues
Le principe de la première mention
Définition :
Selon ce principe, l’Interprétation d’un verset est facilitée quand on s’arrête sur la première fois ou le sujet apparait dans les écritures.
Développement
En général, la première fois qu’une chose est mentionnée dans les écritures, elle a un sens qui se retrouve dans toute la bible.
La première mention est :
- Une clé qui ouvre la porte à toute la vérité.
- Une voie d’accès au chemin de la vérité.
- Un guide permettant de découvrir l’apparition progressive de la vérité.
- Le premier maillon d’une longue chaine de révélation.
- Une semence révélant en elle toute la vérité qui sera ensuite développée chaque fois que le sujet sera mentionné. Cela présuppose que la bible soit considérée comme un livre complet et non comme une simple compilation d’écrit bien qu’il ait eu de nombreux rédacteurs humains. En fin de compte, son seul auteur est Dieu.
Hébreux 1 :1 nous affirme qu’autrefois Dieu a parlé à nos pères par les prophètes. Dans Jérémie 15:19, l’Eternel a dit aux prophètes « Tu seras comme ma bouche »
Les rédacteurs enfin de la bible n’ont donc été que des portes parole du divin auteur qui a parlé dans les écritures : Ce livre est belle et bien la parole de Dieu. Comme l’Eternel connait la fin dès le commencement, il a très bien pu formuler dès la première mention qu’il a faite d’une chose. Ce qui caractérise son déroulement progressif.
En rédigeant les écritures, Dieu a employé la méthode littéraire de la première mention ; il a indiqué dès qu’il a mentionné pour la première fois des sujets scripturaires les (versets) vérités qui dans son esprit, devaient être développées lorsqu’il en parlerait dans la suite. On peut en voir une illustration dans six grands domaines qui impliquent l’emploi de la première mention.
Clément et Origène furent deux des pères les plus éminents de cette période, ils étaient les principaux représentants de l’école d’Alexandrie, tous deux considéraient la bible comme la parole de Dieu inspiré et tous deux croyaient qu’il fallait appliquer des règles particulières d’herméneutique pour l’interpréter. Ils admettaient le sens littéral des écritures, mais ils accordaient une prépondérance exaltée que sens allégorique.
A clément (153-217) après J-C.) Clément d’Alexandre très érudit étudia minutieusement les ouvrages de philon dont il adapta la méthode allégorique d’interprétation. D’autre part, son intérêt pour la philosophie influa beaucoup sur son exégèse. Il fut le premier interprète à appliquer la méthode allégorique à la fois de l’ancien testament. Il partit du principe que toute l’écriture avait besoin d’interprétation allégorique. Il enseigna que la bible cache son vrai sens pour aiguiser la curiosité de ses lecteurs, donc pour les inviter à chercher les paroles de salut qui y sont dissimulées Clément enseigna que les Ecritures avaient cinq sens possibles.
- Le sens historique des Ecritures : considérer une histoire de l’ancien testament comme un évènement actuel de l’histoire.
- Le sens doctrinal des écritures : les enseignements moraux, religieux et théologiques évident de la bible
- Len sens prophétique des écritures : inclure la prophétie et la typologie.
- Le sens philosophique des écritures suivre le sens cosmique et psychologique des stoïciens qui voient des significations cachées dans les objets et les personnages historiques.
- Le sens mystique des écritures : une vérité morale, spirituelle et religieuse symbolisée par des évènements ou par des personnes.
Les fondements de l’interprétation
Le but de l’herméneutique consiste à déterminer ce que a précisément dit dans les écritures (ou le sens exact de la parole de Dieu) pour parvenir à cet objectif, il faut avant tout combler la brèche entre notre mentalité et les écrivains bibliques. Franchir cette brèche est le moyen fondamental d’atteindre l’objectif, l’objectif souhaité : savoir ce que le seigneur a voulu vraiment dire. Ce fossé est quadruple :
Linguistique, culturel, géographique et historique
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