Langage non verbal
Cours : Langage non verbal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paulo Torres • 11 Janvier 2019 • Cours • 4 733 Mots (19 Pages) • 644 Vues
Méthodes de lecture en sciences humaines
Virginie_brousse@yahoo.fr
Partiel = 5 novembre et pour la dernière séance. > Questions sur les textes sans documents.
7 textes sur Icampus, les 3 premiers sont du même auteur. John Dewey, Nietzsche, Turing, Joëlle Proust.
John Dewey est un philosophe américain appartenant au courant du pragmatisme. Né en 1859 et mort en 1952. Il est contemporain d’un certain nombre de mouvements politiques et sociaux. Il a d’abord étudié les philosophies de Kant et de Hegel. Ensuite, il a été influencé par William James un des fondateurs du pragmatisme. Tout comme W. James, il a été influencé Darwin qui dit qu’il est impossible de penser l’Homme en dehors de son milieu et de l’interaction qu’il a avec son milieu. Il faut penser l’Homme comme faisant pleinement partie de la nature et pas extérieur. Le milieu n’est pas que la nature mais aussi milieu social.
Il a deux fortes influences :
- Une traditionnelle avec Kant et Hegel
- Une autre avec le courant pragmatique, apparu avec l’essor scientifique.
Il a eu un parcours traditionnel à l’Université avant d’être directeur du département philosophique du département de Chicago. Dans ce milieu populaire (toutes les usines…etc), il a fallu adapter les méthodes d’apprentissage. C’est à la fin du 19ème qu’il développe sa philo perso. Il a produit des ouvrages sur l’éducation qui seront très influents par la suite. C’est une époque où on commence à réfléchir sur la pédagogie. Après Chicago, il rejoint l’université de Colombia dans laquelle il achève ses théories. C’était un activiste politique du côté de la sociale démocratie, à ne pas confondre avec le communisme. Ce sont des idées politiques qui visent à améliorer le sort des classes populaires. Il milite aussi pour le vote des femmes et contre le totalitarisme dans les années 30. Il milite pour la démocratie, pour plus d’égalité…Etc.
Le pragmatisme est un mouvement philo né dans la 2ème partie du 19ème. Période de la 1ère révolution industrielle. Le monde se transforme avec l’avènement des machines…etc. Les bouleversements ont aussi lieu dans la politique. Plusieurs révolutions comme en 1848. Les démocraties se répandent et on réfléchit socialement pour améliorer les conditions de vie des classes populaires. Les fondateurs du pragmatisme sont Charles S. Peirce, William James et veulent rompre avec une certaine tradition philo. Ils ont 2 idéaux : la clarification des idées (ils pensent que les idéaux de la philo traditionnelle sont trop complexes et qu’ils veulent les adapter) et le refus de penser dans la tradition. Ils considèrent que la philo traditionnelle fonde ses idées sur les théories philosophiques. Eux veulent baser la philo sur l’observation du monde et les activités humaines, plus que sur les écrits des ancêtres. Néanmoins, ils font beaucoup de références aux écrivains précédents dans leurs écrits. Se détacher des prédécesseurs pour observer le monde extérieur fait penser à la science au moment de la renaissance. Quelqu’un de pragmatique se distingue de l’idéalisme : son but va être d’être efficace.
Le pragmatisme est fondé sur les actions (ta pragma = les actions). Il ne veut pas connaitre pour connaitre mais connaitre pour agir. Ils n’aspirent pas à un savoir désintéressé mais ils réfléchissent pour changer le monde > avoir une action sur le monde. Un des points majeurs de démarcation devient la définition de la vérité : pour le pragmatisme, la vérité permet d’accomplir des actions avec succès. C’est comme cela qu’ils définissent la vérité. Ce n’est pas un miroir du réel. Chez les pragmatistes, dans la vérité, il y a quelque chose d’utilitaire.
Pour Diogène, les épicuriens et les stoïciens, la philo permet d’avoir une vie meilleure.
Dewey a donné sa version du pragmatisme « l’instrumentalisme » : renforce le côté utilitaire, la pensée doit être un instrument pour réfléchir sur le monde, le transformer et améliorer les conditions de vie.
Texte 1 : Qu’entend-on par penser ? (Dewey)
Met l’accent sur la pensée comme activité. Quand on parle de penser il faut définir de quoi on parle.
L’auteur critique le fait d’avoir des opinions et des pensées sans les avoir vérifiées.
Donner le sens de ces termes dans le texte :
Pensée = 1/ Etre conscient d’une manière quelconque. Tout ce qui nous passe par la tête. 2/ Tout ce qui est relié à l’imagination et ne relève pas de la perception directe. 3/ Opinions fondées sur les témoignages et les preuves évidentes.
Opinion = Peut être fondée ou non et s’accompagner de degrés de vérification divers. Elle n’est ni vraie, ni fausse. Ce n’est pas l’opinion qui fait la valeur de la pensée mais ce qui la justifie.
Pensée réfléchie = Résultat de l’examen serré, prolongé, précis, d’une croyance donnée ou d’une forme hypothétique de connaissance. (p3 du texte).
Est-ce que la pensée non réfléchie n’a pas d’organisation ? Non, il y a une succession d’élément, pas seulement au sens chronologique mais il y a un lien entre tous ces éléments. C’est un enchaînement logique et non une simple succession chronologique. Il y a la structure de la pensée réfléchie mais il y a aussi la question de la véracité.
Vérité = Adéquation entre un énoncé et un fait.
Preuve = correspondance entre un point de vue et les faits.
Dernier paragraphe : exploration et mise à l’épreuve.
Champs lexicale le l’inconfort : Malaise mental, peine, inquiétude, trouble, pénible, difficulté. S’oppose à un autre type de pensée passive : accepter, inertie, superficielle, surface, spontané.
Penser implique de souffrir, ce n’est pas confortable. Il est plus facile et confortable d’accepter des idées sans les remettre en question.
Description des étapes du processus de la pensée réfléchie :
- Difficulté, incompréhension, problème
- Etat de doute, d’incertitude (Descartes et Socrate parlait du doute. Pour Socrate, il fallait douter comme un accouchement > douleurs…) = difficultés soulevées dans la dernière partie en ce qui concerne l’existence du doute
- Enquête, investigation fondée sur l’étude des faits. Les faits ne se présentent pas d’eux-mêmes. Il faut les observer, les interpréter.
Il faut éduquer la pensée pour éviter l’erreur.
Texte 2 : Nécessité d’éduquer la pensée (Dewey)
I. Valeur et utilité de la pensée
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