La solidarité face au coronavirus
Étude de cas : La solidarité face au coronavirus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar imchuxx • 5 Décembre 2021 • Étude de cas • 1 287 Mots (6 Pages) • 351 Vues
L’apparition de la Covid-19 touche le monde entier et des mesures plus qu’exceptionnelles ont été prises toute l’année 2020 par tous les pays et continuent encore en 2021 à être prises afin de lutter contre ce virus. La France fait, quant à elle, de son mieux mais l’émergence de nouveaux variants du coronavirus (britanniques, sud-africains et brésiliens) sur le territoire en ce début d’année 2021 inquiète la population alors que des campagnes de vaccination viennent d’être déployées. Le 9 février de cette année-là, l’hexagone franchi le seuil des 80 000 morts du covid et prolonge l’état d’urgence sanitaire au 1e juin. Pourtant, l’Etat n’a pas pour projet de confiner une nouvelle fois alors que la plupart de ses voisins européens l’ont déjà adopté, et préfère rester sous un couvre-feu de 18h à 6h. Après avoir vécu deux confinements, dont un strict, le pays préfère limiter au mieux les conséquences que cette crise a déjà provoqué chez les français. Cependant, même si le confinement a marqué la majorité de la population, elle a aussi révélé une véritable levée de masse d’entraide chez les français qui s’unissent pour faire face ensemble de cette même situation à laquelle ils sont confrontés. Alors quelles sont les formes de solidarité au temps de la Covid-19 ? Nous verrons dans un premier temps une société fragilisée, avant de nous pencher sur les liens changés et resserrés de la nation.
L’épidémie du coronavirus fait rage et depuis le début de cette crise sanitaire, de nombreuses personnes luttent chaque jour. On pense avant tout au personnel soignant, en première ligne, qui font de leur mieux malgré le surplus de patients qui affluent dans les hôpitaux, sans oublier le manque d’équipements (gants, surblouses, masques, gels, machines, lits), de place en réanimation et de personnel auxquels ils ont été confrontés en début de mois. Difficultés qui d’ailleurs furent surmontées grâce au confinement installé par le chef d’Etat, Emmanuel Macron, en mars 2020. Même si ce fut une décision légitime et indispensable pour contrôler le virus, ce recours a fortement fragilisé l’économie française avec la fermeture des entreprises, parfois même de façon définitive, et qui touche encore maintenant, en février 2021, les restaurateurs et le monde de la culture qui ne peuvent toujours pas assurer leurs activités. Cependant, ces difficultés que connaissent la plupart d’entre nous ne sont pas uniquement dues à la crise originaire de Wuhan. Celles-ci aggravées par l’épidémie, existaient déjà et sont, aujourd’hui, seulement mises en avant comme la fracture numérique chez les séniors ainsi que les fractures résidentielles pour les sans-abris, les familles sans réseaux internet ou ordinateurs pour les cours en ligne et le télétravail ou encore le surcoût des masques et des gels pour les familles nombreuses. Une catégorie plus qu’en difficulté depuis le début de la crise mise sous silence et qui commence seulement maintenant à faire entendre leur détresse : les étudiants. Evidemment, les élèves du premier et du second degré ont eux aussi été touchés où l’on voit chez certains un décrochage, mais qui, depuis début septembre, sont retournés dans leurs établissements scolaires contrairement aux étudiants qui, depuis le confinement, assurent leurs cours à distance en ligne. En plus de leur démoralisation, la crise sanitaire leur a donné, pour une partie d’entre eux, raison de leurs études et on remarque un manque de ressource financier qui s’explique par la résiliation de leurs contrats d’étudiants les obligeant à se priver de repas pour leur empêcher des fins de mois difficiles. Outre que toutes ces difficultés matérielles qui creuse encore plus profondément le fossé de la fracture sociale, la plus importante et dévastatrice : la santé psychologique causé par l’enfermement et la restriction de nos faits et gestes. Bien que plus présente chez les étudiants, elle atteint sans ménagement tout le reste de la population. Mais, face à un ennemi commun, les français sont solidaires.
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