La maison est-elle toujours hospitalière ?

Angelina FERAUD

Selma ATMANI

La maison est-elle toujours hospitalière ?

La maison est un lieu d’échange et de partage on peut y recevoir sa famille ses amis, on y célèbre également des évènements.

Selon vous, la maison est-elle toujours hospitalier ?

Dans un premier temps nous allons voir que la maison est un lieu hospitalier et dans un second temps nous verrons que ce n’est pas toujours le cas.

La maison est un endroit qui définit la tranquillité de l’homme, elle nous apporte le confort mais avant tout le bien être de « se sentir chez soi ». Elle a une dimension identitaire indéniable.

Elle devient une protection pour l’homme car elle protège notre intimité. Les murs

de la maison  nous protège de l’extérieur, c’est une « bulle » qui nous permet d’être nous. Portes et fenêtres nous permettent de voir et d’être vus quand on le souhaite. On mêle l’intérieur/ extérieur avec le balcon, la terrasse. La maison est un cocon protecteur pour l’homme, depuis sa naissance. Pour l’enfant déjà̀, la maison familiale est le lieu où il se sent bien, où il est le plus à l’abri. Il peut y grandir sereinement. Par exemple au Moyen-Age les habitats fabriqués aux même « la maison pour rien » avec des matériaux de proximité ce type de maison servait à protéger ces habitants des animaux sauvages et du froid.

L’habitat peut aussi être un endroit de santé. Selon la sociologue Perla Serfaty, « l'habitant est un acteur de sa propre maison », car on peut tout faire chez soi. Prenons pour exemple les Soins à domicile, beaucoup de travailleurs indépendants ont développé leurs activités directement aux domiciles des clients pour les aider à vivre. Il améliore le milieu de vie familier et confortable, facile d’accès pour les proches et les amis qui désirent rendre visite, elle permet d’avoir une certaine liberté donc vie privée aussi pour le patient. On peut donc en déduire que les Soins à domicile est bénéfique pour le patient.

Pour finir l’habitat devient un lieu d’invitation ou l’on peut recevoir sa famille, ces amis. Elle nous permet les retrouvailles des personnes qu’ont apprécié, de passer de bon temps mais aussi le partage et l’échanges. Prenons pour exemple le covid 19, qui a eu des impacts bénéfiques sur les personnes qui ont pris du temps pour eux. La fermeture de restaurants, Bar, Boites de nuits… Les gens apprécient l’invitation des proches à la maison. La maison à permet à l’individu donc les retrouvailles des proches.

La maison n’est pas toujours hospitalière cela peut être un lieu de souvenir gravissime. La maison devient parfois le lieu détention et de souffrance d’individus pendant plusieurs années, l’individus n’a donc plus d’échappatoire et doit tout surmonter. Prenons l’exemple de l’affaire de Natacha Kampush en Autriche. Enlevée à l'âge de 10 ans, elle avait été retenue prisonnière pendant huit ans par Wolfgang Priklopil dans un cachot de 5 m2 construit sous le garage de son pavillon de banlieue. Le 23 août 2006, Wolfgang Přiklopil ordonne à Natacha d’aller laver la voiture. Natascha, sous étroite surveillance, obéit. Mais elle pourra s’échapper et prévenir une voisine. La maison est donc un lieu d’enfermement.

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