La contrefaçon en Chine
Étude de cas : La contrefaçon en Chine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GerardLaitier • 7 Octobre 2015 • Étude de cas • 426 Mots (2 Pages) • 677 Vues
La contrefaçon en Chine :
La Chine, atelier de la contrefaçon. Tous les experts sont confrontés au fait qu’en Chine, la contrefaçon est une industrie à part entière. Selon certaines études 250 000 personnes réparties dans une vingtaine de villes vivent de la production et de la vente de copies. Dans le domaine de l'art, il existe des endroits où, à longueur de journée, jusqu’à 800 artistes se divisent le travail pour reproduire à la chaîne les tableaux de certains maîtres. C’est pourquoi il n’est jamais aisé de distinguer le vrai du faux en Chine, où la recréation est presque une tradition. C’est à la fois moins cher, plus rapide, et généralement personne ne s’en rend compte.
La contrefaçon est donc très rependue en Chine, cela s’explique par le faite que copier n’est pas mal vue, la copie étant une forme de partage. La contrefaçon est une industrie très puissante en Chine, plus de 80% de produits contrefaits viennent de Chine. Se qui représente 15 à 30% de la production du pays, c'est à dire 8% du PIB. D’une manière générale, plus de 85% de produits contrefaits consommés dans le monde, viendraient d’Asie dont une large partie de Chine.
Ce fléau concerne toutes les entreprises, même française comme par exemple l'entreprise de chaussettes Archiduchesse.com qui a vu son site internet entièrement copié par un commerçant chinois vendant les mêmes produits mais 5 fois moins chers. Bernardaud est donc concerné car elle pourrait voir apparaître du jour ou lendemain des copies de ses produits à une échelle qu'elle n'avait même pas imaginer. Mais des solutions existent pour se protéger de la contrefaçon.
Premièrement il faut établir une veille permanente. Plus vite une dérive sera identifiée, plus vite Bernardaud pourra agir et plus efficace sera son action. Pour cela l'entreprise peut faire appel à des sociétés spécialisées dans la veille que sa soit sur internet ou directement en Chine, ses prestataires présentent un coût mais peuvent se révéler très utiles.
Deuxièmement Bernardaud doit se protéger juridiquement. Sans cette étape, certes longue et quelque peu coûteuse, l'entreprise n'aura pas moyen d'entreprendre d'action et les autorités chinoises resteront insensibles à son sort.
Il existe deux procédures courantes pour déposer ces produits :
soit auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle), qui transmet le dossier à l’OMPI (Office Mondial de la Propriété Intellectuelle), lequel l’envoie au Bureau des marques en Chine.
soit directement en Chine auprès du Bureau des marques par l'intermédiaire d'un mandataire habilité.
Il ne faut donc pas attendre de commencer à vendre pour se protéger, il faut le faire avant, car sinon Bernardaud risquerait de se faire doubler et de voir apparaître des produits contrefaits.
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