Introduction à la communication : Les aspects sociaux et culturels des médias d’information et de communication

PARTIE I: Les aspects sociaux et culturels des médias d’information et de communication

Introduction

Communication médiatisée: la communication réalisée au moyen d’un canal de communication.

La communication effectuée par des canaux de communication électroniques.

La particularités de ces canaux donnent lieu à une distinction entre 2 types de communication médiatisée:

La communication de masse = unidirectionnelle

La communication informatisée = bidirectionnelle

Ce n’est pas le canal en tant que tel que l’on examine lorsqu’on étudie la communication médiatisée, mais ce sont plutôt les conséquences du recours à ces canaux.

Chapitre 1: Étude des effets des médias de masse traditionnels

Introduction

Constatations des premiers chercheurs à s’intéresser à la communication:

La communication de masse:

Elle se caractérise par le fait d’être médiatisé

Elle est unidirectionnelle

Les destinataires sont perçus comme un ensemble d’individus dont les similitudes de comportements et d’attitudes sont considérées comme plus importantes que leurs différences = masse

Ces 3 aspects se combinent pour créer une relation destinateur-destinataire qui paraît à

l’avantage du destinateur = des médias.

C’est le média, compris comme une institution sociale, qui décide du message à diffuser.

Les médias dominent la situation de la communication.

7 façons différentes d’interpréter les effets des messages médiatisés sur les membres de la société.

Ces 7 modèles sont regroupés en 3 types/tendances:

La société de masse et le modèle de stimulus-réponse (1930-1960)

Le remise en question des effets (1930-1960)

La redécouverte des effets (1960 - présent)

La société de masse et le modèle de stimulus-réponse

La société de masse

Elle est fortement liée à la Révolution industrielle qui a eu lieu en Europe le siècle dernier. La Révolution industrielle n’a pas été uniquement économique, elle a également affecté les champs politiques et économiques de toute l’Europe. C’est l’analyse de ces effets non économiques qui aura des implications importantes dans l’étude des médias de masse.

Les effets non économiques = implications importantes dans l’étude des médias de masse:

La division et la spécialisation du travail

L’urbanisation

Le déclin de la vie communautaire

La démocratisation et la centralisation

Le modèle stimulus-réponse

Le modèle stimulus-réponse veut qu’à tout stimulus corresponde une réponse appropriée et prévisible.

À un stimulus préparé adéquatement correspond un comportement prévisible = l'expérience du chien Pavlov.

C’est après la Première guerre mondiale que l’on s’est mis à considérer les médias comme stimuli très puissants:

La propagande

Les médias de masse

En temps de paix: la publicité de masse, qui persuadait les gens de consommer sans compter, semblait confirmer l’influence des médias.

Ce modèle établit un lien direct entre les médias et les individus et présente les médias comme des stimulis tout-puissants et les individus comme des récepteurs faibles. Les messages des médias peuvent provoquer ou modifier les comportements des individus; qui plus est, les messages peuvent être construits de telle sorte que le comportement induit chez les individus soit celui que le destinateur avait prévu.

Notre conception des médias et de leurs effets varie en fonction de notre conception de l’homme et de la société.

Autre nom: le modèle hypodermique.

La remise en question des effets

Nouveau courant de pensée sur les effets des médias s’est développé: 1930-1960, États-Unis.

Recours aux sondages, aux enquêtes, bref, à des données empiriques (données basées sur l’expérience) pour évaluer les effets des médias.

Les tenants de ce courant considéraient que le lien médias-réponse n’était pas aussi direct que le modèle stimulus-réponse voulait bien le laisser croire. D’abord, on devait tenir compte des différences individuelles. Ensuite, de tout un ensemble de facteurs filtrant l’effet direct des médias: la crédibilité de la source des messages, le contenu, le type de médias utilisé et surtout l’appartenance des individus-récepteurs à un groupe social.

Lewin: la personnalité individuelle est fortement déterminée par les influences sociales les plus immédiates et les plus quotidiennes (famille, milieu de travail, voisinage, cercle d’amis etc.).

2 principaux modèles:

Le modèle du “two-step-flow communication”:

Ce modèle provient de la théorie de l’influence sociale, elle-même développée à partir d’études sur les réactions des voteurs aux campagnes électorales.

1940: Lazarsfeld, Berelson et Gaudet

1955: Lazarsfeld et Katz raffinent la théorie de l’influence sociale en développant le modèle du “two-step-flow communication”. Ils soutiennent qu’il existe dans la société des personnes capables de modifier ou de maintenir les opinions de leurs pairs: il s’agit des leaders d’opinions (des individus parmi les mieux informés). Les messages des médias atteignent d’abord les

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