Ecriture d'invention : Le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.
Discours : Ecriture d'invention : Le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tayrow • 21 Janvier 2019 • Discours • 691 Mots (3 Pages) • 995 Vues
KUNTZ Lundi 20 janvier 2019
Alban
1e9
Ecriture personnelle
Deux membres du comité de lectures des éditions Gallimard, se sont réunis, pour échanger leurs points de vue sur le roman Le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline et ainsi prendre une décision sur la publication de ce dernier. Le dialogue s’effectuera entre Antoine KIOK, un partisan de la publication du roman, et Jean CABA, un adversaire de la publication de ce dernier.
Antoine : « Bonjour, je me prénomme Antoine KIOK, et nous sommes ici pour discuter du romans Le Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline. Vous êtes Jean CABA n’est-ce pas ? »
Jean : « Exactement »
Antoine : « Qu’avez-vous pensé de ce roman ? »
Jean : « Honnêtement, je suis contre sa publication ! Cet ouvrage ne peut pas être publié, il ne convient pas aux normes »
Antoine : « Pourquoi cela ? »
Jean : « Par exemple, durant la scène de visite médicale chez Ford : tout est déprimant, que de violence et de bêtise. Le monde n’a pas besoin d’autant de pessimisme »
Antoine : « Tout n’est pas blanc je vous l’accorde, Louis-Ferdinand Céline, nous interpelle les catastrophes modernes, de façon provocatrice et neuve. Il nous fait réfléchir, et éveille notre conscience. »
Jean : « Tant d’exagération ! Que de pessimisme ! M. Céline est un anti-société, et anti-progrès. Le lecteur n’a pas besoin de sentir la critique faite de l’humanité en général »
Antoine : « L’auteur veut nous faire prendre conscience de l’humanité et de ses défauts. Sinon que serait la littérature, si elle n’aurait que pour but de faire vendre du rêve au lecteur ? »
Jean : « Vous m’excuserez mais je me répète, pourquoi donner tant de pessimisme au monde ? Donner espoir au gens, ne rendez pas tout noir ! »
Antoine : « Si l’on suivrait votre réflexion, nous devrions mentir sur les danger du monde, et ainsi leur cacher la vérité ? »
Jean : « Je n’ai pas dit cela. Comment trouvez-vous le langage employé par Céline, et son style d’écriture ? »
Antoine : « Il a son propre style, tout est cohérent, et bien construit »
Jean : « Un exemple simple, quand le narrateur est chez Ford : « Vous êtes bien mal foutu, qu’a constaté l’infirmier en me regardant d’abord, mais ça fait rien. » Mélange entre langage familier, quelques termes soutenus. »
Antoine : « Je ne vois pas cela de la même façon. Cela rend la lecture dynamique, Céline à crée un langage propre au personnage, qui est orignal. On ne s’ennuie pas durant la lecture. »
Jean : « De plus, il n’y a que la répétition des points de suspension m’énerve lourdement. Ce qui rend la lecture, longue, et fait penser que l’auteur ne sait pas plus en dire, et qu’il hésitait »
Antoine : « Tout n’est que figure de style, et l’interprétation que se feront les lecteurs »
Jean : « Vous êtes donc pour la publication ? »
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