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Demandeurs d'asile entre assurance et assistance

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Par   •  24 Octobre 2019  •  Synthèse  •  737 Mots (3 Pages)  •  625 Vues

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Demandeurs d’asile entre assurance et assistance

La demande d’asile est entrée dans la sphère de l’assistance, et de ce fait les demandeurs d’asile sont entrés dans le monde des usagers de services sociaux. Il devient donc un exclu parmi d’autres, il est devenu une figure paris d’autre de la marginalité sociale, au côté du SDF, du jeune errant, du jeune des quartiers...

Ce qui effet écho pour moi aux thèmes de l’assistance et de l’assurance, j’ai donc choisi de développer ses concepts.

Concernant les demandeurs d’asile : Le préambule de la déclaration des droits de l’homme affirme que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». De ce fait c'est une obligation de porter secours aux demandeurs d’asile.

Concernant les demandeurs d’asile nous parlerons d'assistance, en effet ceux-ci n'ayant pas l'autorisation de travailler ils ne peuvent donc contribuer aux mécanismes de l'assurance.

Etant donné que nous sommes dans un état providence qui a pour but de redistribuer les richesses et prendre en charge les différents risques sociaux.

L'assurance social repose sur un mécanisme contribution/rétribution, on cotise en fonction de ses revenus et on est rétribué en fonction de ses cotisations. Nous en avons l'exemple avec le chômage et l'assurance vieillesse (la retraite).

Tandis que l'assistance sociale est basée sur le principe de la solidarité (héritée de la charité chrétienne), elle est financée par les impôts et les collectivités sans contrepartie en cotisation (non contributive).

Sachant qu'en n'autorisant pas le droit de travailler au D.A. ceux-ci reste dans le principe de l'assistance avec un accompagnement d'urgence, le travailleur social étant dans l'impossibilité d'envisager un projet qu'il soit professionnel ou autre. Le long terme ne fait pas parti de leur vocabulaire en ce qui les concernent. Cette assistance est consacrée la plupart du temps à l’aide d’urgence : se nourrir, se vêtir, un logement, subvenir aux besoins primaires.

Des acteurs de terrains témoignent de demandes qui relèvent manifestement de la grande urgence.

Faut-il alors répondre à l’urgence dans la précipitation avec l'assistance comme le suggère certaines politiques, quitte à ce que cela ne débouche pas sur une solution durable (assurance) ?

Et par là, en quoi l’éthique des professionnels se trouve-t-elle questionnée ?

Afin de répondre à ces questions nous verrons dans un premier temps que l’urgence déstabilise tant l’usager que le travailleur social, en ce sens où pour le premier : il le met dans une situation angoissante et délicate qui peut conduire à des actes répréhensibles et non contrôlés de sa part. Et pour le second : en ce sens où il a besoin de temps pour comprendre les enjeux, évaluer les situations et accompagner l’usager face à sa problématique.

En étant du côté de l’assistance car ils ont une interdiction de travailler, cela créer

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