Réponse à la question de Wolton

• Suffit-il d’informer pour communiquer ?

En 2012, le sociologue Dominique Wolton, dans un extrait de Indiscipliné, se penche sur le lien existant entre les termes « informer » et « communiquer ».

Pour Wolton, les deux termes ont toujours eux un lien mais qui n’a pas toujours pris la même forme et l’auteur commence d’abord par faire un constat entre hier et aujourd’hui où « tout a changé en un peu plus d’un siècle » l.4.

En effet, pendant longtemps, l’information était un synonyme de la communication car il y’avait moins de messages, techniques ou de récepteurs alors qu’aujourd’hui la forme a changé avec plus de liberté individuelle, de démocratie et de technique.

Ensuite, Dominique Wolton prend position en expliquant que « l’abondance croissante des messages et des échanges suscite plus de réticences » l.8-9 et donc que les progrès technique ne sont pas garants d’une meilleure communication.

Certes, la place du récepteur occupe peut-être aujourd’hui une « place de héros » l.10, différente de l’inconnu qu’elle était avant mais cela n’est peut-être pas autant bénéfique qu’on le pense avec une plus grande difficulté à faire accepter son message.

Les termes pourtant très proches sont au final éloigné car « Informer, n’est pas communiquer » l.16 et lorsque la transmission est effectuée par l’émetteur, il passe ensuite à un niveau de négociation avec le récepteur de son message.

On retrouve donc l’idée d’altérité qui nous montre que la relation est importante entre les hommes pour la bonne transmission.

        Le lien entre les termes « informer » et « communiquer » nous montre qu’il ne suffit pas d’informer pour communiquer car le fait de communiquer est un terme complexe qui nécessite plusieurs tâches avant de réussir sa communication auprès du récepteur.

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