Synthèse: voyage

Les voyages en Europe ont toujours été une source d'inspiration pour les écrivains, les artistes, les penseurs et les hommes politiques, à travers les siècles. Les documents présentés ici illustrent cette fascination pour l'Europe et les voyages, à différentes époques et sous différents angles. Le document 1 est un extrait du journal de voyage de Stendhal, qui décrit ses impressions de ses voyages en Italie.  Le document 2 est un graphique qui est un bilan de l’évolution des inégalités liées aux départs en vacances et donc en voyage selon le

niveau de vie des Français. Le document 3 est un essai de l'historien Daniel Roche, qui soutient que voyager était considéré comme un rite de passage essentiel à l'éducation intellectuelle pendant l'Ancien Régime en Europe. Le document 4 est un article sur l'histoire du "grand tour", un voyage d'éducation traditionnellement entrepris par les jeunes aristocrates européens pour compléter leur éducation, rencontrer des savants et des gens de leur propre classe sociale dans d'autres pays, et développer des qualités culturelles et sociales importantes pour leur position sociale. On peut en tirer la thématique du voyage en Europe à travers différentes époques et perspectives . Ce qui nous mène a se poser la question “En quoi le développement du voyage a-t-il impacté les pays visités et les voyageurs eux-mêmes ?”

Dans un premier temps nous allons nous pencher sur le voyage sous un point de vue économique ensuite sur un point de vue sociale et pour terminer, un point de vue culturel.

Lorsqu’on parle d’impact, l’aspect économique est souvent placé en premier lieu. A travers ces documents on peut voir un impact sous deux aspects. Pour commencer, on peut parler des avantages économiques pour le pays appelé « hôte », notamment dans le document 4, où on peut voir que la tenue de grands événements sportifs peut avoir des avantages économiques significatifs pour le pays hôte « Ces événements internationaux sont l’occasion pour le pays hôte de booster son économie grâce à l’afflux de touristes et à la consommation qui en découle. Les infrastructures construites pour l’occasion peuvent également bénéficier au pays sur le long terme, en améliorant notamment son attractivité pour les investissements étrangers ». D’autant plus, quand on parle d’impact économique, on peut parler aussi des voyageurs, notamment de l’évolution des voyages à travers le temps, en effet on peut observer dans le document 2 notamment que les voyageurs français dans sa globalité, avaient un taux de départ assez élevé et les courbes sont plus ou moins stagnantes pour chaque catégories de français, on observe quand même une forte diminution lors de l’année 2020. Dans les documents 1 et 4, on observe que le voyage notamment au XXeme siècle est réservé qu’aux élites comme dans le document 4 qui  parle clairement de l'économie dans les deux premières phrases de la dernière partie de l'article : "Dès le milieu des années 1990, Sciences Po — dont une large majorité d’étudiants appartient aux classes sociales supérieures — a renforcé son programme international. Fort d’environ deux mille trois cents étudiants étrangers (sur un total de sept mille, dont 84% dépendent du soutien financier de leurs parents)". Le texte mentionne également l'importance des voyages pour les élites dans le développement de leur prestige, qui peut leur être utile dans le monde des affaires. Dans le document 1 aussi on peut voir que le voyage appartient à une certaine classe sociale assez élevée, on peut observer que le protagoniste de l’histoire est un diplomate.

Ensuite nous pouvons nous pencher sur un aspect sociale. On peut d’abord parler d’une éducation intellectuelle ainsi qu’un développement personnel dans les documents, 3 et 4, dans ces deux documents on peut voir que les auteurs en parle clairement,  dans le document 3 on peut relever une de ces idées par exemple : "Cette étape est aussi celle de l’apprentissage d’un comportement qui impose le sens de la précaution, de la prudence, voire de la méfiance, qui est de plus en plus nécessaire au fur et à mesure qu’on s’éloigne des centres de la civilisation.", pareil pour le document 4 ou l’auteur cite clairement : « Le voyage enseigne surtout ce qu'on ne peut apprendre sur le sol natal. Il permet de réfléchir à la fois sur soi et sur sa propre société. ».Par la suite, toujours sous un aspect social, on peut notamment parler d’un risque de surconsommation et d’une déconnexion de la réalité dans les documents suivants, dans le document 4  un passage souligne clairement le passage "N’ayant besoin ni de gagner leur vie, ni de mettre en pratique leur connaissance des pays visités, les « touristes » peuvent se dispenser de procéder à des recherches approfondies. Les visites de monuments les ennuient-elles ? Ils jouent aux cartes, observent les arrivées et les départs des diligences. Les lieux à visiter étant largement balisés, ils essayent d’y passer le moins de temps possible." On peut constater aussi un risque de surconsommation sur le graphique du document 2 où l’ont voit le niveau élevé au niveau du pourcentage des voyageurs français, étant donné que le voyage est aujourd’hui accessible à grand nombre de personnes, ce risque peut très vite se transformer en conséquences.

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