La Première Guerre Mondiale
Analyse sectorielle : La Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pierre456784 • 13 Mai 2023 • Analyse sectorielle • 330 Mots (2 Pages) • 179 Vues
D'un point de vu technologique, la Première Guerre mondiale a donné naissance à de nombreux progrès qui ont été indispensables au déroulement de la guerre, et qui ont posé les bases de l'évolution technologique militaire. Tout d'abord, l'arrivé des premiers blindés anglais, comme le char Mark 1, provoque un bouleversement dans le cours de la guerre car c'était la première fois que le monde voyait des armes d'une telle envergure aussi intimidante et cela a joué un rôle psychologique sur les camps adverses, où les soldats étaient terrifiés en voyant que rien ne pouvait arrêter ces "Mark 1". A partir de ce moment donné les tranchés n'était plus une impasse pour les anglais et cela permettait une avancés rapide et efficace sur le front, des char qui plus est munis de canons et de mitrailleuse offrant une puissance de feu mobile redoutable, et encore jamais vu à cette époque. Par ailleurs, la guerre n'a pas seulement causée des avancées matérielles. Dès 1915, les allemands utilisent sur le front des obus chargés de gaz chimiques qui ont pour but d'asphyxier les soldats d'en face, une violation des traités internationaux qui interdisaient eux l'utilisation d'armes chimiques sur le champs de bataille, et auquel l'allemagne s'était engagé à respecter. Le plus connu est le gaz moutarde (l'ypérite) qui était considéré comme le plus destructeur. Contrairement aux autre gaz asphyxiants tels que le chlore, qui pouvaient tuer rapidement, le gaz moutarde avait des effets à long terme et les symptômes pouvaient prendre plusieurs heures voire plusieurs jours à apparaître. Il brulait la peau au 3ème degré, il pouvait entrainer des risques de cancer, et attaquait le système immunitaire, rendant n'importe quelle maladie presque mortelle pour les soldats.
« Le nuage s’avançait vers nous, poussé par le vent. Presque aussitôt, nous avons été littéralement suffoqués (…) et nous avons ressenti les malaises suivants : picotements très violents à la gorge et aux yeux, battements aux tempes, gêne respiratoire et toux irrésistible ».
belgique Ypres avril 1915
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