Carte mentale des classes gramaticales

Phèdre perdue par ces sentiments se retrouvera t’elle grâce aux substitutions tragiques présentes dans la scène cinq de l’acte deux c’est alors que nous verrons Thésée en Hippolyte, Phèdre perdue entre son marie et son beau fils. Lors de la comparaison au vers 640« tel que je vous vois » Phèdre confond Hippolyte a Thésée son marie ,ensuite avec l’emploi de l’imparfait de description v641-642 « Avait », « colorait » la marâtre effectue le portrait de son mari en son beau fils ;ses sentiments prennent le dessus et pour finir elle se concentre sur Hippolyte grâce a l’anaphore du déterminant possessif présente au vers 641 « Il avait votre port, vos yeux, votre langage. » cette anaphore est renforcé par l’asydette présente également dans ce vers qui accentue les qualités d’Hippolyte. Les sentiments de Phèdre prennent le dessus et son marie est confondue voir remplacé par son beau fils dans chacun des mots qui sortent de sa bouche.

En prenant la place de sa sœur tout aurait sûrement été plus simple.

Nous pouvons noter un changement dans l’emploi des pronoms au v653 « je » v654 « m’» v655 »moi » qui est associé a l’anaphore « c’est moi » du vers 655 ces deux figures de style insistent sur le rôle que Phèdre aurait jouée au près d’Hippolyte dans le labyrinthe si il avait prit la place de son père et elle de sa sœur ,ensuite le champ lexicale de l’amour « l’amour » v654 « charmante » v657 « amante » v658 « compagne » v 659 précise l’aveu ;Phèdre est décidée a ce qu’Hippolyte prenne conscience de l’amour qu’elle lui porte. Lors de l’emploi de l’indicatif v659 les sentiments de Phèdre sont tellement forts qu’elle ne distingue plus réalité et désire et pour finir par l’emploi des pronoms v660 Phèdre se rapproche encore un peut plus d’Hippolyte. Phèdre tente par tout les moyens de se rapprocher d’Hippolyte quitte à réécrire l’histoire. Mais que ce passe-t-il réellement au plus profond de son âme ?

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