Zeller, "Le Fils" : En quoi la mise en scène de l’affrontement du fils et de son père est-il à la fois un outil dramatique et à la fois un outil de manque de communication ?
Fiche de lecture : Zeller, "Le Fils" : En quoi la mise en scène de l’affrontement du fils et de son père est-il à la fois un outil dramatique et à la fois un outil de manque de communication ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar OneAverage • 8 Mai 2023 • Fiche de lecture • 1 327 Mots (6 Pages) • 326 Vues
Lecture analytique
problématique : En quoi la mise en scène de l’affrontement du fils et de son père est-il à la fois un outil dramatique et à la fois un outil de manque de communication ?
mouvement 1 : ligne 1-25 : violence verbal
mouvement 2 : ligne 26-48 : violence physique
L1, “ A quoi tu joue Nicolas “ | Question direct partielle, a language familier | La première phrase du texte est une question. Les questions sont très présentes tout au long du texte, et celle-ci installe tout suite un climat de tension entre les deux personnages, Nicolas et Pierre. Reproche implicite qui montre que son fils vaut moins que lui |
ligne 1 à 3 | énumération | montre les problèmes que à vécu Pierre et montre la difficulté infime que le fils doit surmonter. Reproche implicite qui montre que son fils vaut moins que lui |
ligne 3 à 4 ”Qu’est-ce qui t’es arrivé, à toi ?” | interrogative partiel direct, avec phrase à tournure emphatique | la tournure emphatique permet d’insister sur le fait qu’il n’est pas le seul à avoir des problèmes |
L7 et 8 “je n’y arrive pas “ “ tu n’ arrive pas” | Polyptote | Pierre reprend la réponse de Nicolas. La polyptote permet donc d’avoir un un appuis question réponse et d’insister sur les termes de la réponse ou de la question. |
ligne 8 et 9 “Tu n'arrives pas à quoi ? à te lever le matin ? à te concentrer ? à faire des efforts ?” | suite de phrase interrogative de mode infinitive (COI) anaphore | Permet de montrer la stupidité de faire le moindre effort comme ne pas réussir à se lever le matin montre que Pierre ne crois pas son fils et ne cherche pas le comprendre |
ligne 10 “à vivre. Je n’arrive pas vivre” | polyptote | permet d’insister sur le fait que vivre est devenu trop dure pour lui |
L11 Pardon ? | Phrase interrogative directe partielle averbale nominal | On a des variations dans le type de questions qui sont posées, ici elle permet de remettre du rythme dans la pièce. |
L17 à 18 “comme des merde” | Comparaison | Ici Nicolas exprime sa colère envers son père, la dispute n'a pas encore pris mais on sent le climat de tension s'accentuer. La comparaison péjorative entre lui et sa mère. montre la tristesse de l’abandon de son père, montre l'hypocrisie de son père de son droit de lui donner des ordres. |
ligne 19 “Quoi ?” (feur) ( (coubeh) | interrogatif direct, partiel | Cette interrogation proche de l'interjection montre l’énervement de Pierre envers Nicolas |
ligne 20 à 21 “Tu prends des airs supérieurs, mais au fond tu te comportes depuis le début comme un salaud” | comparaison | Nicolas compare directement à une personne méprisable et donc est en contradiction avec des airs supérieurs |
L22 “Pierre essaie de garder son calme” | Didascalie nominative et énonciative | Cette didascalie nous indique que Pierre ne souhaite pas rentrer dans un conflit immédiat avec son fils, quoi qu’il ne cherche quand même pas pour autant à essayer de le comprendre. |
L23 “Retire ce que tu viens de dire” | Phrase exclamative qui est une répétition | Pierre essaie de maîtriser son calme face à la dureté des propos de Nicolas, le ton de la voix commence quand même à monter. La répétition deux fois la phrase montre bien que la dispute est proche. |
ligne 25 “Salaud !” | interjection | Insiste sur le fait que Nicolas traite Pierre de Salaud et n’essaye plus de faire avancer la discussion mais juste de critiquer son père |
L26 “ Pierre craque et se jette sur Nicolas” | Didascalie énonciative et nominative | Après les retenues de PIerre pour ne pas s'emporter, Pierre perd ses moyens. Le début de la dispute comme à ce moment la, et la didascalie nous montre directement qu’elle est plutôt violente. |
ligne 27 “Moi, je suis un salaud ? Moi ?” | phrase interrogative total, partiel, à tournure emphatique | montre l’énervement de Pierre en insistant sur le pronom personnel “moi” pour montrer son désapprobation sur ce que dit Nicolas |
ligne 28 “Je me suis occupé de toi pendant des années !” | phrase exclamative | permet de montrer que Pierre c’est sacrifié pendant des années pour Nicolas alors que son fils le traité de salaud |
ligne 28 et 29 “Est-ce que tu as manqué de quoi que ce soit ? Est-ce que je n’ai pas toujours tout fait pour toi ?” | question rhétorique | Pierre n’attends pas de réponse de Nicolas, ces questions sont là pour argumenter sur le fait qu’il ne soit pas un salaud |
ligne 29 “Réponds !”, ligne 31 “Mais réponds, nom de dieu” | phrase exclamative | Pierre donne l’ordre à Nicolas de parler et de s’expliquer |
L30 à 31 “ Mais il ne répond pas [...] façon deseperée ) L31 à 32 “ Pierre continue[...] lutte physique ) | Didascalie nominative et énonciative | La violence monte et la dispute devient de plus en plus violente, on comprend les sentiments de Pierre à travers ces didascalies. Il est déçu de son fils mais il ne cherche pas forcément à comprendre son fils. |
L35 “ Lâche-moi !” | Phrase exclamative | Le lâche moi de Nicolas montre bien qu’il y a des jeu de physique entre le père et le fils. |
L36 “parce que je suis tombé amoureux d’une autre femme ?” | Phrase interrogative principal à sous entendu, directe et total | Pierre commence enfin a ce poser les bonnes question, et les pose donc à son fils. Le sujet sensible est que le fait que Pierre soit partie avec une autre femme que sa mère. On peut donc émettre l’hypothèse que ce soit à ce moment-là que Nicolas déclenche le début de son mal être. |
L39 à 43 “Ils tombent au sol tous [...]Vers Nicolas” | Grande didascalie, encore nominative et énonciative | A travers cette très longue didascalie nous avons beaucoup d’informations, tout d’abord le fait que nous avons encore des coups physiques avec le fait que les deux tombent au sol. Puis Nous avons toujours décrit des émotions de pierre, que nous n'aurions pas pu savoir sans. Et enfin nous avons Nicolas qui semble comme pétrifié, peut être choqué par les agissement de son père ou pars le fait qu’il cherche enfin peut être à le comprendre. |
ligne 44 “Je suis désolé, Nicolas. Je ne sais pas ce qui m’a pris.” | excuse | montre que Pierre regrette ce qu’il vient de faire et essaye de se calmer |
ligne 46 “Nicolas ?” | interrogative averbal, direct, partiel et phrase nominal | Pierre s’adresse directement à lui montre qu’il essaye de se réconcilier avec son fils |
ligne 46 et 47 “Nicolas, s’il te plaît…” | points de suspension | montre que Pierre demande à son fils de lui pardonner mais les points de suspension montre que Nicolas ne lui répond pas |
ligne 48 “Nicolas sort en claquant la porte. Un temps. Pierre a l’air totalement perdu. Noir.” | didascalies kinésiques | montre que à la fin de ce texte Nicolas et Pierre n’ont pas réussi à se réconcilier. N’est en moins, on peut supposer que Pierre ait compris des choses sur son fils. Mais que Nicolas a perdu le peut de confiance qui lui resté en son père. |
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