Colette, Sido

Intro :

• éléments de la vie de Colette

-Bcp de métiers :  romancière, jouranliste, mime, actrice, music hall, scénariste…

-figure de scandale car rupture avec les convetions  (cheveux  courts) (histoire avec Missy au music hall)

-En 1893, elle se marie avec Henry Gauthier-Villars, séducteur compulsif surnommé « Willy », qui, en 1895, l'engage à écrire ses souvenirs d'école, signés de son seul nom. Après leur séparation en 1906, Colette écrira et signera de son nom la fin de cette série. Ainsi, 2 ans plus tard, rédige la grande majorité des nouvelles composants Les Vrilles de La Vigne afin de s’émanciper de Willy et de s’affirmer, à travers ses textes en tant qu’autrice et en tant que femme.

-2eme femme  a avoir été élue  à l’académie Goncourt.

• Les Oeuvres :

-Rend hommage aux êtres qui l’entourent,à la nature, au monde

-1908 Vrilles  de la vigne= ensemble de nouvelles souvent poétiques,

= textes intimistes reflètent sa vie amoureuse/

-1930= récit autobiographique « Sido »=  livre une  vision « originelle » de son enfance, tout en rendant  hommage à sa famille.

• Analyse célébration du monde

Afin de dégager les différents enjeux du parcours, il est nécessaire d’explorer les différentes acceptions du verbe célébrer. Célébrer, synonyme de faire l’éloge de = cela permet de mettre en évidence les connotations positives du terme. Célébrer une fête des souvenirs et une fête des sens = Dans cette acception du verbe "célébrer", on peut lire les deux ouvrages, Sido et les Vrilles de la vigne comme une véritable fête. Célébrer, diviniser : le(s) mystère(s) du monde = une entrée en lecture possible

Quel monde à célébrer ?  Reste sans doute aussi à définir ce qu’est « le monde » pour Colette. Il semble s'agir de la Nature perçue comme un ensemble, un tout.   « Mon imagination, mon orgueil enfantins situaient notre maison au centre d’une rose de jardins, de vents, de rayons, dont aucun secteur n’échappait tout à fait à l’influence de ma mère » Sido. On devine par cette citation que le thème du jardin qui entoure la maison de son enfance a son importance et fait écho au monde à célébrer tout en étant lié à la figure maternelle et aux souvenirs d'enfance. Le clin d'oeil aux souvenirs nous amène à penser que le monde est aussi celui du passé, aux souvenirs d'enfance que l'écriture tente de faire renaître comme un paradis perdu « J’appartiens à un pays que j’ai quitté » « Jour Gris ».  La célébration du monde est liée aux pouvoirs d'une écriture capable de rendre beau ce monde, apte à sublimer et à esthétiser.

I. Ecriture lumineuse d’un retour aux sources.

 A. Chanter l’enfance= chanter Sido.

C’est un récit autobiographique dans lequel Colette fait le portrait des membres de sa famille.

Original de par sa compostition avec sa mère, son père et la fraterie.

1ere  partie : Sido apparaît  comme une figure tutélaire, qui organise le monde  et lui donne tout son sens. Le roman commence in medias res avec la voix  de la mère « et pourquoi cesserais-je  d’être  demon village ? », Colette célébre l’existence de cette mère  fascinante avec des anecdotes.

Ex : passage des  grenouilles dans Victoria « Et quand Antoine a voulu  vider la capote, nous y  avons trouvé quoi ?  Des grenouilles minuscules, vivantes, au moins trente grenouilles apportées à travers les airs par un caprice du Sud, par une trombe chaude, une de ces tornades dont le  pied en pas de vis ramasse et porte à cent lieues un panache de  sable, de graines, d’insectes… J’aivu cela , moi, pui ! »

Sido= figure originel à plusieurs titres,

=elle donne à voir le monde

=donne sa vie à déchiffrer les éléments.

=aide l’écrivaine à voire les choses au-delà de la manière dont on  les perçoit premièrement. « Chut !… Regarde »

= Sido est un roman qui  , à travers ces anecdotes  se caractérise par le  registre  épidictique : celui  de l’éloge d’un personnage inmportant.

B) L’éloge de la nature

-Jardin d’enfance  de Colette= lieu bonifique,  calme, celui du refuge de l’enfance.

-Récit autobiographie  prend des allures de poèmes lyriques= apostrophes lyriques  qui ventent la beauté de la nature « O ! aimable vie policée de nos jardins » « Le géranium écarlate et la hampe enflammée des digitales »

-Jardin  des parents= également dans Les Vrilles de La Vigne.

=>  Colette se rappelle avoir vécu dans un  pays de merveille  ou la saveur envire, elle célébre la nature de son enfance à de nombreuses reprises « toute pareille au paradis »= motif  du jardin d’éden  sans équivoque dans jours gris.

=Ces deux  œuvres présentent une approche du  souvenir d’enfance différente. Mais montrent également combien l’écriture de Colette, dans ces deux  œuvres, travaille le motif de l’origine, à travers l’écriture de la nature.  

C. Célébrer les animaux.

-volonté de rendre hommage aux animaux= système narratif qui consiste à faire  parler  les animaux en utilisant  la figure de la prosopée.

=êtres qui entourent Colette sont restitués dans  une autre manière.

=>  Révèle mieux  certains  aspects du  monde et de sa personnalité.

Ex : Dialogue  de bête : kiki ducette décrit à Toby le chien le  comportement de sa maitresse. « Elle   n’aime point l’inconnu, et ne chérit sans trouble que ce lieu ancien,  retiré, ce seuil  usé par ses pas enfantins, ce parc triste. »= dispositif fictionnel peint  un autoportrait indirect  tt en rendant hommage  à ses animaux.

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