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A notre époque, cela vaut-il encore la peine de voyager ?

Fiche : A notre époque, cela vaut-il encore la peine de voyager ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2023  •  Fiche  •  521 Mots (3 Pages)  •  535 Vues

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Sujet d’écriture personnelle (p.222) ” A notre époque, cela vaut-il encore la peine de voyager ?”

Les bénéfices du voyage

En effet le voyage présente des bénéfices. Nous verrons ici qu’il peuvent être de trois sortes tout d’abord, il s’agit d’un plaisir sain, puis cela permet la découverte et finalement, c’est un apprentissage.

Le voyage est un plaisir sain : bénéfices immédiats pour la santé (Chatwin, Montaigne), source de joie, de plaisir (campagnes de publicités pour la voyage, mise en avant du ”plaisir” ou du ”famiente” par les voyages organisés ou les clubs), développement du rêve et de l’imaginaire pendant, en amont et en aval du voyage, etc.

Le voyage est effectivement un plaisir sain Chatwin et Montaigne sont d’accord sur ce point car ils y voient un bénéfice immédiat pour la santé. Les voyagistes, évoqués par Hamon mettent en avant la joie et le plaisir qu’apporte le voyage. Il est de plus bénéfique par ce qu’il permet le développement du rêve et de l’imagination pendant, en amont et en aval du voyage, comme le dit Chatwin, ce que suggérait déjà Montaigne au 16°siècles.

Le voyage est une découverte : découverte du monde (à la rencontre d’autres lieux, cultures, croyances, style de vie, voir les publicités et les guides touristiques ; Hamon, Montaigne) ; découverte de l’autre (Hamon, Montaigne) ; et donc découverte de soi.

Le voyage est un apprentissage : apprentissage pour la jeunesse (Chatwin, Montaigne ; voyages scolaires ou voyages organisés pour les jeunes) ; mais aussi pour les adultes (Chatwin, Hamon). Il permet une affirmation de la personnalité, une réflexion sur sa propre vie, ses choix professionnels, (texte d’Altermondes), prise de conscience et réponse à un désir d’engagement, apport de connaissances, perte de repères et situations extrêmes, structuration de l’esprit, confrontation à soi-même et au monde (voyageurs célèbres comme Ulysse, héros de J.Verne), meilleure connaissance de soi et du monde, exercice de sa liberté, quitte à en payer le prix.

Les mirages du voyage contemporain

Une découverte relative : détérioration des sites, perte de certaines cultures ou modes de vie, absence de réelle communication entre les touristes et les autochtones ou absence de désir d’aller vers l’autre, marchandisation de la découverte de l’autre, reproduction d’un mode de vie (colonisation).

Des voyages prémâchés : Multiplication des voyages organisés qui entraînent une déresponsabilisait, une absence de prise de risque, de possibilité de choisir, d’errer, de flâner, de se tromper. Répétition et multiplication de l’expérience à l’identique : le voyage est le même pour tout le monde, il est uniformisé, est tourné vers le plaisir plutôt que la découverte, les lieux sont balisés, le groupe est premier, etc.

Vers un nouvel idéal : les voyages par procuration ? Le voyage réel ne fait plus rêver, ne suscite plus d’émerveillement, il peut être pénible et fatiguant, chacun est renvoyé à sa solitude, à la vanité humaine, les travers la société apparaissent au grand jour alors que les voyages par procuration (livres, émissions, téléréalité, accessibles très facilement, presque gratuitement, sur téléphone,

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