Le Barrage De Jirau

Le barrage de Jirau

1) Parties prenantes, leurs enjeux et les problèmes éthiques qui se posent :

Nous avons identifié différents groupes de parties prenantes impliquées dans la construction du barrage de Jirau : la partie souffrante, la partie observatrice, la partie participative et la partie décisionnelle.

Les parties décisionnelles :

Commençons notre analyse avec la partie décisionnelle composée du gouvernement brésilien, du ministère de la justice brésilienne, de l’IBAMA et de bien entendu la multinationale avec ses partenaires.

Tout d’abord, le consortium énergétique a pour enjeu de faire du profit comme toute entreprise commerciale et d’être un acteur important de la production d’énergie du pays. Malheureusement ce projet pose certains problèmes éthiques à l’entreprise qui doit tenir compte des populations locales et des effets sur le biotope (la partie souffrante, voir ci-dessous).

Ensuite, Le ministère de la justice a pour enjeu de vérifier la légalité de la réalisation du projet par le consortium et de protéger les populations locales présentes aux environs du projet. Cependant, un problème éthique survient car le ministère doit parfois choisir entre l’essor économique de toute une région et la protection de certaines peuplades concernées.

Par ailleurs, le gouvernement brésilien a un rôle sensiblement proche de celui du ministère de la justice dans le sens ou il exerce un certain contrôle sur l’exécution du projet, de plus, il investit dans le projet pour supporter l’essor économique de la région et du pays tout entier. Les problèmes éthique sont nombreux pour le gouvernement qui sera sans doute tenter de pousser le projet en tant qu’investisseur et non de le freiner en tant que protecteur du peuple et donc des peuplades faisant partie des souffrants du dossier.

Le dernier acteur qui agit de manière décisionnelle est l’IBAMA qui a joué un grand rôle dans le projet en refusant de vendre premièrement la licence de construction et d’exploitation au consortium. L’enjeu principal de cette institution est la protection de l’environnement de la région c'est-à-dire, celle du Brésil mais aussi du Pérou et de la Bolivie. Le problème éthique du dossier c’est l’acceptation finale des parties de donner le feu vert à ce projet. La raison évoquée est la présence suffisante d’informations sur les conséquences environnementales. Décision qui n’a pas fait l’unanimité.

Les parties participatives :

Focalisons-nous maintenant sur la partie participative du projet composée des gouvernements bolivien et péruvien, de la banque de développement brésilienne, des distributeurs locaux, du ministère public, des grands clients industriels ainsi que des nations unies et des ONG.

Nous pouvons dès lors regrouper certaines partie ensemble telles que, d’une part, les parties favorables : gouvernements péruvien et bolivien, les banques de développement, les distributeurs locaux et les grands clients industriels. D’autre part, les parties défavorables telles que les ONG, le ministère public brésilien et les nations unies.

En premier lieu les gouvernements péruviens et boliviens ont pour enjeu le développement de leurs régions frontalières et la fourniture d’électricité à ces régions. Un problème éthique se pose quand au fait que les gouvernements étrangers vont pousser

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