Herzberg Au Pays Des Y
Note de Recherches : Herzberg Au Pays Des Y. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hobz • 15 Janvier 2014 • 1 564 Mots (7 Pages) • 1 075 Vues
HERZBERG AU PAYS DES Y
Dans un premier temps nous présenterons la théorie des 2 facteurs d’Herzberg ainsi que la génération Y. Ensuite, nous essaierons de comparer la théorie d’Herzberg aux besoins et envies de cette génération, puis dans la dernière partie, nous essaierons de présenter les points de motivations, ainsi que la façon de manager adapter en s’appuyant sur la base de la théorie des 2 facteurs.
La théorie des 2 facteurs d’Herzberg :
La génération Y :
En 2015, la génération Y devrait représenter 15 % de la population européenne et 40 % des actifs en France (1).
Cette génération englobe les personnes âgées de 17 à 34 ans. Les Y sont bien souvent des personnes aguerries aux nouvelles technologies, avec pour nombre d’entre eux, un niveau de diplôme assez élevé.
Il est aussi important de noter que cette génération a vu le jour pendant les grandes réformes sur l’écologie, ce qui permet de comprendre pourquoi un grand nombre d’entre elle, s’intéresse à la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises)
Pour cette génération, la séparation entre vie privée et vie professionnelle n’existe plus. Le travail doit être une activité épanouissante. La majorité des personnes de cette génération ne travaille pas par devoir mais envie.
Un sondage pour KPMG de 2010 montre que 70 % des Y interrogés disent éprouver du plaisir dans leur travail (2).
Herzberg et la génération Y :
Les Y sont issue d’une génération qui fait peur aux employeurs (Gilbert Leduc : 19-29 ans la génération qui fait peur aux employeurs) car ils ne savent pas comment motiver et manager cette génération.
On peut facilement imaginer un colloque ou une réunion de manager « à l’ancienne » qui aurait pour sujet : « Comment faire pour motiver cette génération » ?
Si on part du point de vue d’HERZBERG, il apparaît que les éléments de motivation sont liés aux conditions de travail, aux relations d’équipe et à la rémunération pour les facteurs d’hygiènes, et à la valeur du travail, à la réussite, aux possibilités d’évolution et à l’indépendance et l’autonomie en ce qui concerne les facteurs internes.
Cela ne semble plus suffisant pour une génération qui n’entend pas sacrifier sa vie privée à cause de sa vie professionnelle. Dans ce domaine, ils sont dans une recherche d’équilibre entre les deux.
Les Y sont motivés par les conditions de travail (bonne entente avec les autres salariés et le manager, un environnement de travail agréable,..) mais surtout par le temps de travail, car il ne faut pas oublier, qu’ils sont la génération 35h et qu’ils regardent le temps qu’ils vont pouvoir consacrer à leur vie privée. D’ailleurs, certaines corporations commencent à manquer de main d’œuvre, comme les boucheries, les boulangeries-pâtisseries entre autres, qui représentent le type de métier où il faut sacrifier sa vie privée pour son travail (travail les jours fériés, les week-end, la nuit..)
En regardant ce « mini » bilan, il est facile de comprendre les craintes des employeurs et les problèmes de certains managers. Les employeurs doivent s’adapter à un marché de plus en plus capricieux, et les managers sont obligés de « jongler » au mieux afin d’obtenir les résultats demandés par la direction générale, sans pour autant mettre la pression sur des salariés qui recherchent des conditions de travail « sans prise de tête » et qui ne feront pas les sacrifices que pouvait faire les générations précédentes. Dans ces conditions, il faut avouer que pour les managers, la tâche s’annonce compliquée.
Les possibilités que nous allons avancer sont basées sur la mise en avant des conditions de travail, la réussite professionnelle, les possibilités d’évolution, la rémunération et l’autonomie comme le préconise HERZBERG. Cela nous permettra d’utiliser l’épanouissement personnel à travers le travail comme levier de motivation.
Les autres générations étaient « formatées » sur le fait qu’il fallait faire ses preuves afin de gravir les échelons et que cela pouvait prendre du temps. D’ailleurs, pour ces générations on utilisait énormément le terme « plan de carrière », ce qui n’est plus le cas pour la génération Y.
Les Y ne veulent pas perdre de temps, ils veulent s’épanouir, évoluer, réussir et se réaliser le plus rapidement possible.
Cette génération ne consentira pas aux mêmes sacrifices que les générations précédentes. Les Y sont plus dans la réflexion « Pourquoi faire autant de sacrifices, alors qu’on ne sait pas de quoi demain serait fait ?»
Il faut aussi prendre en compte que c’est une génération qui est née et qui a grandie avec l’idée que nous vivons dans un monde qui ne récompense pas forcément les personnes qui fournissent le plus d’effort.
Cette génération veut être heureuse maintenant, sans attendre.
Comment motiver la génération Y, selon les facteurs de Herzberg ?
- Les conditions de travail :
Le manager devra identifier les attentes des individus de cette génération et essayer de voir avec eux les conditions de travail
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