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Frédéric Beigbeder cas

TD : Frédéric Beigbeder cas. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2016  •  TD  •  1 645 Mots (7 Pages)  •  882 Vues

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Frédéric Beigbeder, né le 21 septembre 1965 à Neuilly-sur-Seine, est écrivain, critique littéraire, réalisateur et animateur de télévision français.Depuis 2010, il officie au Figaro Magazine. Il fait également partie de l'équipe des critiques littéraires de l'émission Le Masque et la Plume et de Rive droite / Rive gauche sur la chaîne câblée Paris Première. Entre temps il publie des romans tel que "Mémoires d'un jeune homme dérangé aux éditions de la Table ronde" son premier roman, "Vacances dans le coma ","L'amour dure trois ans" ou encore " 99francs" œuvre autobiographique de 286 pages, découpé en 6 chapitres publié chez Grasset en 2000. Ce livre est celui que j'ai choisis d'étudier contenu de son contexte rudement intéressant et qui illustre très bien la publicité."99 francs" a été écrit entre 1997 et 2000, lorsque Frédéric Beigbeder travaillait comme créatif dans l'agence de publicité Young & Rubicam.  Effectivement  peu après la parution de son roman satirique 99 francs (depuis intitulé 14,99 €), F.B fut licencié de chez Young & Rubicam pour faute grave car son roman épinglait et dénonçait les travers de la publicité. Cependant le roman, s’est vendu à 380 000 exemplaires (ce qui en fait le roman contemporain français le plus vendu à l'étranger), et a été adapté au cinéma par Jan Kounen, dans un film sorti le 26 septembre 2007. L'écrivain, qui a participé activement à l'écriture du film et au tournage, y joue également un petit rôle. En 2002, 99 francs est aussi mis en scène par Stéphane Aucante, au théâtre Trévise.

99 francs raconte la vie d'un créatif frustré surnommé Octave Parango qui n'arrive pas à vendre une idée et qui en perd la raison. Octave est un jeune publicitaire de 33 ans qui travaille dans une des plus prestigieuses agences de pub parisienne «Young & Rubicam». Ce dernier travail sur un projet pour Madonne, celui de trouver un spot pour un yaourt, qui d'ailleurs lui vaudra l'amplification de sa folie .A travers ce personnages l'auteur va critiquer et montrer l'effet pervers qu'engendre la publicité dans notre société actuelle. C’est pour cette raison que notre but va être de montrer comment l'auteur à travers cet ouvrage dénonce l'influence de la publicité en mettant en avant  tout d'abord le côté paradoxal de la publicité qui est à la fois obscure et fascinant, puis comment la publicité apparaît comme une chose perverse et manipulatrice, et enfin l'importance qu'elle occupe au sein du monde.

Mais avant de commencer notre commentaire nous allons tout d’abord explique ceux qu'est la publicité. La publicité est l’« action de rendre public ». C’est aussi l’ensemble des moyens  utilisés pour faire connaître au public un produit, une entreprise industrielle ou commerciale.

Dans cet ouvrage, la publicité parait comme l'une des choses les plus atroces au monde. Un élément presque destructeur voir suicidaire pour l'homme. C’est sans doute cette vision de la publicité que l'auteur choisit un personnage comme Octave propriétaire d'un appartement de cinq pièces à Saint-Germain-des-Prés (Paris), décoré par Christian Liaigre, il porte un costume Éric Bergère et un caleçon Banana Republic. Il passe ses vacances à Saint Barth', prend de la cocaïne à 100 euros le gramme, et a un faible pour le roadster BMW Z3 (6 cylindres en ligne et 321 chevaux). Bref, Octave est le rêve incarné, l'idéal tant vanté par les publicitaires, et tant désiré par des millions de personnes. Cependant Octave dans le livre est le dénonciateur des méfaits de la pub or lui-même  est influencé par celle-ci car il représente l'incarnation de la perfection, cette description de lui nous laisse croire que lui-même constitue une affiche publicitaire idéal ceux qui sera d'après moi la source de sa perdition. La publicité ici est très critiquer, critiqué d'une part pour sa pollution je cite :"eh oui je pollue l'univers." D'emblée nous pouvons remarquer que c'est une chose omniprésente dans notre quotidien, qui nous envahit. D’autre part pour son côté rêveur qui nous laisse espérer des choses, l’auteur dit lui-même "qui vous fais rêver de ces chose que vous n'aurez jamais", peut être par faute de moyen, certains  se contenteront donc de rêvasser sur une chose qu’ils n’auront peut-être jamais. Un aspect de la  publicité qui est aussi mise en avant est son côté idyllique, il est dit dans le texte: «Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur Photoshop". Effectivement comme nous le savons tous, la publicité est cette chose qui idéalise même la pire laideur qui puisse exister sur terre, car elle vise spécialement à donner envie, faire préférer. Nous sommes de plus en plus entourés et voir même envahit par elle. La publicité est partout, dans nos rues, nos journaux, magazines et surtout sur notre petit écran. Une invasion qui fait de notre société celle de l’image, avec ses atouts et ses pernicieux côtés, elle nous influence tous sans distinction. A l’inverse du texte, elle ne laisse jamais insensible. L’image attire, captive, émeut et fait rêver. Elle se substitue au réel pour nous entraîner vers une autre réalité, un rêve qui nous sort d’un quotidien parfois insatisfaisant. Elle suscite les désirs, et les publicitaires l’ont depuis bien longtemps compris. L’image publicitaire crée des envies que l’on confond avec des besoins, et nous pousse à consommer. La publicité crée alors ces désirs qui ne seront peut-être jamais assouvis car de nouvelles choses apparaissent chaque jour et nous savons très bien que l'homme est toujours dans le besoin. La plus part du temps nous sommes obnubilé par toutes ces choses alors que tout cela n'est en réalité que faux. En effet les images sont retouchées, car elle se doit d'être attirante. Nous ne  verrons par exemple jamais une femme ronde car la femme mince fait rêver, il cite " Je caste les mannequins qui vous feront bander dans six mois", d'ailleurs la femme est devenue un instrument manipulatoire par excellence.  C'est ce que Fréderic Beigbeder accuse dans son roman, pourquoi l'homme agit de maniéré stupide face à toutes ces annonces alors que la majorité des publicités sont à moitié fausses. C’est ainsi à travers tous ces aspects que l'on peut voir que la publicité a un caractère ambivalent destructeur mais intéressant.

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