Facteurs influancant la formation de la personnalité du délinquant

Les facteurs

I/ facteurs individuels :

• A / Les antécédents héréditaires :

• Etudes généalogiques :

• Reposent sur la composition de tables de descendance  ou d’arbres généalogiques ;
• Elles permettent de calculer le nombre de délinquants ainsi que le genre de délits qui se reproduisent de génération en génération ;

• Etudes statistiques :

• Elles reposent sur l’observation d’un groupe de criminels ;
• Elles cherchent à propos de chacun d’eux le nombre des ascendants ayant été eux même des criminels.

• Etude dites des jumeaux :

• Elle consiste à comparer les comportements respectifs des vrais jumeaux ou des faux jumeaux ;
• Elle repose sur l’idée que les vrais jumeaux, si l’hérédité de l’un le prédispose au crime, celle de l’autre doit aussi l’y inciter.

• B/  Les antécédents personnels :

• Antécédents antérieurs à la naissance :

• Certains hommes possèdent un ou plusieurs chromosomes sexuels supplémentaires dans leur caryotype dont la formule normale est XY ;
• Les délinquants qui en sont atteints, principalement des auteurs de délits sexuels, ne représentent qu’une faible proportion dans la population délinquante.

• Antécédents concomitants à la naissance :

• La médecine attache une grande importance au traumatisme obstétricale ;
• Il est considéré comme l’une des causes principales de débilité mentale.

• Antécédents postérieurs à la naissance :

• Troubles du premier développement, maladies infectieuses à ralentissement encéphalique….. ;
• Les antécédents physiologiques et les antécédents pathologiques proprement dits.

II/ facteurs du milieu :

• A/ le milieu inéluctable :

•   La famille d’origine :

• L’influence directe :

• Ce sont les influences extérieurs qui stimulent l’imitation de l’enfant ;
• Elle résulte de l’apprentissage de  la violence à travers les violences intrafamiliales et l’acquisition, par imitation du style de vie des parents.

• L’influence indirecte :

• C’est l’influence criminogène de la famille d’origine et du foyer  familial, qui forgent la structure de la personnalité de l’enfant ;
• Le manque d’affectivité chez les délinquants les plus dangereux  est relatif aux carences affectives dont ils ont souffert dans leur enfance.

• L’habitat et le voisinage :

• L’habitat :

• Le mode d’habitat exerce une influence criminogène sur le délinquant.

• Le voisinage :

• La délinquance est liée aux quartiers de détérioration socio-morale ;
• Ainsi, il ya même des quartiers ou l’on trouve des ilots de criminalité.

• B/ le milieu occasionnel :

• Il englobe le milieu scolaire, le milieu d’orientation professionnelle ainsi que le milieu du service militaire dans les pays ou il est obligatoire ;
• Au niveau de ces milieux, on distingue à titre d’exemple l’inadaptation scolaire qui encourage les facteurs criminogènes d’ordre économique tel que le chômage.

• C/ le milieu choisi ou accepté :

• Le foyer personnel :

• L’absence de foyer personnel (mariage+enfants) semble influencer sur la délinquance ;
• Il faut aussi que ce foyer soit équilibré (absence des conflits conjugaux).

• Le milieu professionnel :

• Certains éléments du milieu de travail sont susceptibles d’influencer le psychisme de l’employé, ainsi que la formation de sa personnalité du délinquant (exemple de l’usine).

• Le loisir et le milieu extra-professionnel :

• La fréquentation d’amis criminels ou immoraux dans les lieux de loisir influence la formation de la personnalité du délinquant (salle de jeux, cafés, salle de sport).

• D/ le milieu subi :

• La prison :

• Elle est considéré comme un facteur criminogène qui peut avoir des effets nuisibles ;
• Le processus de ségrégation et de stigmatisation sociale incorpore la personne définitivement dans le monde criminel.

• Les institutions de procédure pénale :

• Les  mauvaises manières dont les opérations procédurales sont menées, ont un effet  très négatif sur la personne poursuivie ( arrestation ; instruction ; jugement)

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