Exposé sur la polygamie

08/03/2016

[pic 1]Prof : M. SOW

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Introduction :

Une si longue lettre de Mariama Ba est un roman de mœurs qui fait la peinture de la société sénégalaise dans un contexte ou l’écriture masculine prévalait, il y avait une volonté de la part de Mariama BA de prendre en charge la cause des femmes et de faire valoir l’écriture féminine. Donc une si longue lettre est un roman féministe écrit par une femme qui réagit par rapport aux conditions de ses sœurs victimes des traditions et de la domination des Hommes, en un mot les injustices faites aux femmes dans la société .Cette situation les poussent à  lutter pour plus de considération et de droit c’est-à-dire leur émancipation. Nous allons analyser la question sous trois angles : d’abord la situation de la femme dans la société, ensuite l’émancipation de la femme et enfin les limites de l’émancipation.

1. La situation de la femme dans la société traditionnelle africaine

Dans la société traditionnelle est dominée par l’Homme.IL en est de même pour la société sénégalaise .L’homme y fait la loi.IL se sert de parapluie de coutume et de religion pour gérer la société à ses fins. Ainsi, la femme, devient un instrument un objet selon les lois aménagées par l’homme au gré de ses gouts. Dans cette société africaine la place de la femme était au foyer, elle n’avait aucun rôle à jouer si elle n’assume pas les rôles secondaires. Donc, on peut dire qu’elle : devait seulement se marier, travailler d’arrache-pied au foyer et procréer sans pour autant demander la raison ; elle était reléguée au second rang. Dans le roman on peut donner l’exemple de tante Nabou qui enseignait à son homonyme la petite Nabou que la qualité première d’une femme c’est la docilité. Les exemples sont également nombreux montrant les injustices faites à la femme : Mawdo Ba sacrifie son amour pour Aïssatou en épousant la petite Nabou pour satisfaire sa mère (par devoir).

 Jacqueline est victime des infidélités de son mari Samba Diak qui courait après les sénégalaises fines. Modou Fall  abandonne sans raison sa femme Ramatoulaye et ses douze (12)   enfants au détriment d’une fille (Binetou) qui a l’âge de sa fille aînée (Daba) alors que Ramatoulaye lui a donné tout son amour mais il la remercie d’une coépouse qui a l’âge.

 De sa fille. Ainsi Daouda Dieng médecin et député s’insurge contre la situation de la femme

1. L’émancipation de la femme

1-définitionde l’émancipation

L’émancipation : droit de mettre fin à une tutelle à une domination. C’est aussi se libérer de ses contraintes face à un dominateur. Du point de vue féministe, en parlant des femmes, libéré des règles sociales ; politiques et juridiques  astreignantes et inéquitables propres à une société.

2-Les manifestations de l’émancipation

Devant l’injustice et la domination des hommes, la femme va s’émancipé. On peut citer l’exemple de Ramatoulaye et d’Aïssatou  de véritables sœurs destinées à la même mission émancipatrice; se sortir de l’enlisement   des traditions ; superstitions et des mœurs, se faire  apprécier de multiple civilisations sans le reniement de leur, culture leur personnalité, renforcer leurs qualités, mater leurs défauts… .  

Ainsi Ramatoulaye la narratrice qui était institutrice, son ami Aïssatou interprète à l’ambassade du Sénégal aux Etats Unis se battent pour leur émancipation à travers des mouvements féministes. Le féministe peut se définir comme une aspiration des femmes à l’égalité. Beaucoup de    femmes vont bien que mal il y a la petite Nabou qui était sage-femme… .Les deux premières ont choisi librement leur mari et ont pu grâce à leur travail, subvenir aux besoins de leurs enfants  après les problèmes conjugaux.                                                                                    

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