Portrait d'une personne idéalisée
Thèse : Portrait d'une personne idéalisée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Juin 2013 • Thèse • 319 Mots (2 Pages) • 1 557 Vues
cvv
Problématique : étudier une caricature
Introduction : voir texte, partie « contexte »
Le narrateur-personnage à l’occasion de rencontrer en personne un auteur qui suscite en lui beaucoup d’admiration et dont il s’était fait jusqu’alors, une représentation tout à fait particulière.
I/ Le portrait d’un personnage idéalisé :
Le narrateur-personnage de ce roman relate un repas mondain chez Odette Swann. L’arrivée du personnage de Bergotte est ici dramatisée : son nom est d’abord délivré avant que le narrateur – personnage, Marcel, ne le découvre physiquement. L’effet produit est immédiat et vécu comme un choc, comme le signale la locution adverbiale « tout à coup »ainsi que la comparaison « ce nom (…) me fit tressauter comme le bruit d’un révolver qu’on aurait déchargé sur moi ». Le narrateur est surpris, pris d’une émotion intense, que ne semblent pas partager les autres personnages et en particulier Mme Swann, l’instigatrice de cette rencontre entre un écrivain et son admirateur « à la suite de mon nom, de la même façon qu’elle venait de le dire […] ». Le narrateur effectue le portrait de Bergotte, idéalisé, tel qu’il se l’imaginait, à la façon d’u personnage romanesque. Une expression le désigne au début, « doux Chantre aux cheveux blancs » (l.5), les cheveux blancs symbolisant sagesse et expérience. Le narrateur imagine Bergotte comme un aède (poète antique) des temps anciens, un personnage à la dimension sacrée, comme viennent le confirmer d’autres expressions comme « langoureux vieillard » (l.12-13) ; « organisme défaillant et sacré que j’avais, comme un temple, construit expressément pour elle » (l.14) ; « douce et divine sagesse » (l.45). Si le personnage se trompe, c’est parce qu’a eu lieu chez lui une confusion entre l’écrivain et la personne elle-même, entre ce qu’il montre dans ses livres et ce qu’il est dans la réalité.
Le narrateur analyse dans ce passage cette confusion : celle-ci est due à
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