Petite Puériculture

Un marché stable à 1 MdEUR, soutenu par une natalité toujours élevée et une propension des industriels à innover

Malgré une légère érosion du nombre de naissances en 2012, le marché de la puériculture bénéficie de fondamentaux toujours solides, grâce en partie à une politique nataliste volontariste (allocations, crédits d’impôts, investissements dans des structures d’accueil, etc.). L’ombre au tableau provient toutefois du ralentissement économique qui freine l’évolution du marché en valeur depuis 2012 et impacte le pouvoir d’achat des parents. Le marché reste soutenu par une créativité et une forte innovation émanant des fabricants. Leur crédo : s’adapter aux modes de vie et allier praticité et design. Ces combinaisons achèvent de convaincre nombre de parents soucieux de garantir le meilleur pour leur progéniture.

Internet a modifié en profondeur les comportements d’achat des parents, désormais tous digital natives : recherche d’information, revente de produits, achat en ligne

La baisse du pouvoir d’achat des ménages, couplée au fait que la majorité des parents sont aujourd’hui des digital natives ont propulsé Internet comme outil incontournable dans l’acte d’achat ou de recherche d’information préalable. Face aux dépenses qu’engendre l’arrivée d’un enfant, pouvant s’élever jusqu’à 4 000 euros, les parents passent de plus en plus de temps à préparer leurs achats : publication d’avis, recherche de caractéristiques des produits, comparaison des prix, etc. Autre particularité d’Internet, le développement de sites de petites annonces, le plus souvent gratuites, ou d’enchères qui a dopé le marché de l’occasion des articles de puériculture.

La distribution d’articles de puériculture est convoitée par des spécialistes de l’enfance : quelles stratégies les enseignes mettent-elles en œuvre pour se différencier ?

Le marché de la puériculture a été investi par des spécialistes de l’enfance issus de l’univers de la mode enfantine (Orchestra a racheté Prémaman en 2012), ou de l’univers des jouets (JouéClub, Babies’R’Us, etc.). Les géants d’Internet ne sont pas en reste, puisqu’ils proposent l’offre la plus large et la plus profonde de tout le marché à des prix compétitifs. Quelles stratégies de différenciation les leaders historiques et notamment les spécialistes de la puériculture peuvent-ils adopter pour rester légitimes ? Quelle politique tarifaire mènent-ils pour satisfaire des consommateurs hyperinformés et à l’affût de bonnes affaires ?

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