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Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot, Sociologie de la bourgeoisie

Fiche : Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot, Sociologie de la bourgeoisie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2020  •  Fiche  •  547 Mots (3 Pages)  •  2 226 Vues

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Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot, Sociologie de la bourgeoisie

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sont un couple de sociologue nés respectivement en 1946 et en 1942 et dont les oeuvres de travail se portent lors de la fin du XXe et au début du XXIe siècles. Monique Pinçon-Charlot ainsi que Michel Pinçon sont les ex-directeurs respectifs de recherche au CNRS rattachée à l'Institut de recherche sur les sociétés contemporaines (IRESCO). Les deux sociologues ont co-écrits ensemble l’essentiel de leurs oeuvres et de leurs travaux de recherche portant majoritairement sur le sujet de classe sociale et en particularité sur les classes sociales supérieures de la société.

Au cours de ce texte intitulé “Sociologie de la bourgeoisie” Monique et Michel Pinçon Charlot utilisent une technique d’analyse théorique appuyée sur des sociologues et économistes tels que Max Weber, Karl Marx et Pierre Bourdieu basé sur des approches d’études comportementaux appliqué sur un échantillon de la société, ici notamment la bourgeoisie parisienne en question. L’étude est portée sur Paris et l’Ile-de-France.

Mais on se demandera alors comment la bourgeoisie va t-elle assoir sa domination et quelle place de choix occupe t-elle au sein de la société française?

On peut constater qu’une des hypothèses majeure des auteurs porte sur la manière de laquelle la bourgeoisie va exister, se manifester ou non. L’auteur souligne le collectivisme pratique bourgeois, le fait que “la bourgeoisie existe [...] pour soi, par la mobilisation qu’elle manifeste dans son existence quotidienne en vue de préserver et de transmettre cette position dominante”. Les auteurs soulignent de nombreuses fois au cours du texte le fait que la bourgeoisie agit dans un but conservateur voir protecteur en se reclusant dans son élitisme exclusif. Les auteurs montrent bien la césure entre les groupes avec l’ensemble de mot “classes antagonistes” par rapport à la grande bourgeoisie ou encore lorsqu’ils évoquent le fait que la bourgeoisie, une classe en soi et classe pour soi est la seule à exister sous une forme aussi mobilisée et surtout le fait qu’elle n'existe que de par ses rapports aux autres classes et singulièrement à la classe ouvrière permettant de la valoriser elle-même encore davantage. Cette hypothèse est encore soulignée lorsque Monique et Michel Pinçon Charlot évoquent l’habitus de la grande bourgeoisie “ L’existence d’importants patrimoines, tend à constituer l’habitus grand bourgeois comme ayant, en priorité, à assurer la responsabilité de la gestion et de la transmission de ces fortunes” avant d’insister ensuite sur le fait que l’on trouve ces enjeux et ces pratiques quasiment nulle part ailleurs dans l’espace social. Une autre hypothèse majeure relève un paradoxe, des contradictions dans le raisonnement de la grande bourgeoisie. La bourgeoisie défendrait ses intérêts collectivement, en groupe. Cependant elle nierait toute affirmation de cette position dominante, empêchant de théoriser toute hiérarchie de classe sociale et leur cheminements, causes ou raisons. De plus elle revendique un individualisme théorique permettant de mettre en valeur l’idée d’une société méritocratique et au sein de laquelle chaque individu bénéficie d’équité et part du même stade qu’un

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