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Malinowski

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Par   •  5 Décembre 2018  •  Cours  •  3 436 Mots (14 Pages)  •  513 Vues

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CM les champs de l’ethnologie

Cours 20/01/17

Anthropologie = désigne l’étude des Hommes, comprend diverses discipline (anthropologie historique, physique, la culture sur toute ses dimensions, comportementales)

Anthropo= homme / Logos= savoir

Diverses anthropologie : biologique, linguistique, ethnologie (comme l’anthropologie sociale et culturelle), archéologique.

Les anthropologues vont étudier les variations d’1 groupe à 1 autre dans le but de connaître et de comprendre.                                                                                                                                                                On étudie les différentes organisations dans la société, on peut s’intéresser à la parenté, aux politiques, l’économie, ces rapports entre les sexes, religion, écologie, la santé, le droit, s’intéresser aux réalités contemporaines des sociétés : migration, mondialisation.

Pour l’anthropologue socio-culturelle, derrière une coutume, une norme, une tradition, un récit c’est toutes les sociétés derrière qu’il faut décoder. C’est-à-dire, il n’y a pas une coutume qui ne veut rien dire. On essaye de comprendre la réalité des gens sur le terrain par une approche de longue durée.

  • L’étude de l’homme dans sa diversité
  • Anthropologie c’est développer à travers les sociétés lointaines, anciennes.

Pour comprendre, Il faut rester longtemps sur le terrain, apprendre leurs langues. Avant c’était l’évolutionnisme : pas sur le terrain mais il y a eu de nouvelles règles, qui est d’aller longtemps sur le terrain. On s’est historiquement distinguées grâce à notre méthode : observation participante.

On s’est éloigner de la sociologie pour s’intéresser aux traditions, magie, sorcellerie, religion, rituel = caractéristique qui ne sont pas occidentale. Le travail de l’anthropologue est de s’immerger sur le terrain, comprendre la langue, avoir un avis objectif, système de croyance.

Méthode : de l’ethnographie à l’anthropologie

  • L’ethnographie : collecte de matériaux, directement le travail de terrain, observation, recueil de données.
  • L’ethnologie : analyse de ces matériaux, interprétation des matériaux avec nos modèles d’analyse
  • Anthropologie : une dimension comparatiste généralisant.

L’inventeur de l’observation participante est Malinowski. Avant les anthropologues étudient les peuples extérieur, on ne remettait pas en cause notre société (l’homme blanc occidental était supérieur). Tenter de pénétrer leurs langues, leurs cultures= fondement de l’anthropologie moderne. Marcel Mauss : différent de l’ethnographie et des autres pour un travail comparatif. Lévi-Strauss= anthropologue qui arrive à généraliser des lois.

Mémoire de la prof : sur l’hypothèse migratoire comme l’horizon d’émancipation Ex : LE Sénégal, une ethnographie des jeunesses dakaroises. Il faut réussir à interroger ces propres pratiques--) Maison de retraite.

Cours du 27/01/17

Chapitre 1 : L’anthropologie du don

-)  différents champs liés entre eux, ce qui fait que l’anthropologie comprend la société dans sa totalité

Le fait social :

  • Notion de Marcel MAUSS dans « essaie sur le don » (1920)
  • Définition : faits sociaux totaux -) ceux où s’exprime à la fois et d ‘un coup toutes sortes d’institution : religieuses, juridiques et morales et les institutions politiques, familiales et économiques (y compris don)

Mauss n’a pas fait de terrain que des connaissances en ethnologie, saisir la totalité de la réalité Pour lui, un fait social ne peut pas être réduit à un de ces aspects. Le fait social total est l’ensemble d’une société : but du scientifique : savoir ce que le fait social dit.

Le fait social et la théorie de l’échange-don :

  • Son livre « essaie sur le don » est une analyse de la nature des échanges dans les sociétés traditionnels. Il va examiner le système de prestation et contre prestation et la manière dont circule des biens matérielle et immatérielle, voir des objets et des personnes.
  • Don suivit d’un contre-don, pour les individus c’est légitime. Le moteur de ces phénomènes réside dans la réciprocité = base de tout don nécessairement un don en retour
  • Il fait rendre et bien rendre selon un code bien établi : ni trop peu, ni trop vite, ni trop tard.                                                                                                                                                                              Le don est l’amorce d’une relation réciproque. Mauss dit :
  • « L’action de donner semble matérialiser une relation de sympathie mais en fait revête une dimension agressive, le cadeau crée une dette » = position de pouvoir du donneur et receveur, il est contraint à rendre, devient fragile, le nom, la réputation, le rang sociale, la fortune.
  • Entraine une hiérarchie sociale

Si on ne rend pas à quelqu’un qui a fait un don, on se place dans une position d’infériorité. Mais réciprocité : pas un libre-échange et pas non plus un modèle de transition marchande.

Elle engage différents liens sociales des tribus, des familles que ces biens qui circulent ne soit pas que des biens matérielles mais peut être des services, des prières = créé un lien social                                   Pour MAUSS, combinaison de 3 obligations : obligation de donner, de recevoir et de rendre en retour.

Ce qu’il dit : «  un système de prestation sociale » :

2 archétypes de système de prestation sociale dans la tradition ethnologique :

  • Le potlatch =1 grande cérémonie qui se pratique sur la côte pacifique en Amérique du nord
  • La kula = Malinowski, île Tobriand.

Le potlatch :

Franz BOAS --) observation chez les kwakiutl (1899). Ce mot potlatch veut dire « action-donner ». C’est une cérémonie ostentatoire, festivité, distribution et destruction de biens.                                       Dans ces cérémonies, ces sociétés se dispersent en été et viennent se réunir en hiver dans les villes où étaient organisées des fêtes somptueuses. Les tribus rivalisent en générosité pour déterminer leurs places dans la hiérarchie sociale. Obligation de donner des Potlatch pour déterminer son rang et pour sceller une étape de la vie. (Ex de biens : couverture, esclave). On se dépouille de tous ces biens en attendant une contrepartie immatérielle.

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