Les bonnes conditions
Dissertation : Les bonnes conditions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmajcob • 8 Avril 2021 • Dissertation • 1 001 Mots (5 Pages) • 621 Vues
TD : Lire la sociologie
Examen final
Les bonnes conditions - immersion dans la jeunesse dorée française :
« Ils sont enfants de bijoutiers, de publicitaires ou de directeurs financiers. Nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils en ont aussi les problèmes spécifiques : pression de la réussite, exemple intimidant de leurs parents, activités extrascolaires chronophages… Quelle est la part de déterminisme social dans leurs pensées, leurs aspirations, leur quotidien ? Que leur a-t-on transmis, que veulent-ils perpétuer ? Pendant près de quinze ans, Julie Gavras a suivi d'anciens élèves du lycée Victor-Duruy dans le très chic 7e arrondissement de Paris, accompagnée d'Emmanuelle Tricoire, leur professeure d’histoire-géographie. De leurs 16 ans jusqu'à la veille de leurs 30 ans, la réalisatrice les a retrouvés chaque année, de 2003 à 2016, pour consigner leurs confidences, donnant à voir – de l'intérieur – une facette de la reproduction des élites. »
Tout d’abord nous verrons dans un premier temps l’impact de l’héritage et du patrimoine transmit par la famille sur nos protagonistes puis dans un second temps nous nous intéresserons aux la présence du déterminisme sociale dans les différents chemins de vie qu’ont choisi de prendre ces adolescents.
Le documentaire débute sur les années lycée des différents adolescents, tous originaires du 7éme arrondissement et étudiant au lycée Victor Duruy. Dès le début du documentaire on peut observer que le déterminisme social est présent, issus de familles aisée ces enfants habitant dans le 7eme arrondissement sont plongés dans un milieu bourgeois. De plus on peut observer que leurs parents sont cadres ou ont une profession intellectuelle supérieure, qu’ils pratiquent de nombreuses activités extrascolaires, qu’ils voyagent beaucoup et qu’ils sont poussés par leurs parents à bien travailler mais surtout à acquérir après le baccalauréat la meilleure classe préparatoire ou faculté et à faire des études longues. Toutefois le fait que les parents issus de milieux aisés aident leurs enfants à l’école creuse une inégalité des chances face à l’enseignement, Raymond Boudon aborde cela dans son œuvre l’inégalité des chances, pour lui l’école est censée être un mécanisme correcteur des inégalités dues à la naissance toutefois ce n’est plus le cas car elle prend inconsciemment en compte le statut et les diplômes des parents ce qui fait qu’un élève d’une classe aisée aura plus de moyen de réussir scolairement et c’est le cas de ces 8 protagonistes qui sont poussés par le parents à faire les meilleures études possible alors qu’ils en ont pas forcément l’envie. De surcroit le fait que leurs parents soit très présent dans leurs études peut s’expliquer par le fait qu’il y a une volonté de reproduction sociale de leur part cela résultant à une faible mobilité sociale, on peut voir chez les protagonistes que lorsque plusieurs personnes de la famille ont fait du droit l’enfant en ferra aussi, c’est aussi le cas pour Science Po et bien d’autres écoles. Ce phénomène de reproduction sociale a été analysé par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron dans les Héritiers,
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