Les Awà du Brésil

Jason Murphy

 Sciences humaines : Profil Individu

Démarche d’intégration des acquis en science humaines

300-301-RE

Les Awà du Brésil

Travail présenté à

Monsieur André Cadotte

Cégep du Vieux-Montréal

Le vendredi 31 mai 2013

Introduction

         Le projet va explorer mes acquis d’histoire, de sociologie et d’antrophologie. J’ai choisi de faire une recherche sur ce sujet , car il y a quelques années de cela j’ai fait une expédition de canot-camping pendant 1 mois dans le Nord du Québec, dans lequel j’ai croisé des autochtones vivant en communauté ensemble dans des conditions assez médiocre et cela m’avais assez marquer car je me demandais comment ca se fait qu’un peuple qui était les premiers sur le continent se soit ramasser ici au beau-milieu de nulle part où il n’y a plus rien. Ensuite, au début de cette session , dans mon cours d’histoire du Québec nous avons vu plusieurs peuples au cours de leur histoire qui ont vécu des temps durs avec l’arrivée des colons. Les Amérindiens en Amérique du Nord en sont un bon exemple et tout au travers l’histoire du Québec, il y a eu plusieurs tentatives d’assimilation de ces peuples autochtones à travers de nombreuses tactiques différentes et cela à presque fonctionner. Mais cela c’est passé, il y a de nombreuses années, personnes étaient vraiment au courant de qu’es qui se passait à travers le monde à cette époque.  Ce qui m’amène au choix de ma recherche , j’ai été rechercher sur internet sur les autochtones des autres continent pour juste m’informer un peu plus sur leur sujet. Alors, si je vous disais qu’en ce moment même, le même phénomène est en train de se reproduire et qu’avec l’Internet et tous les médias que nous possédons aujourd’hui au XXIe siècle, nous ne sommes pas au courant. C’est le cas en ce moment même pour un peuple de l’Amérique du Sud, situé au Brésil dans la forêt amazonienne se nommant les Awá ou Guajá. En ce moment, c’est un problème d’actualité, ils sont menacés et personnes n’est vraiment au courant de qu’es qui se passe. Dans ce travaille, je vais approfondir un peu plus les connaissances sur ce peuple : les Awá et l’enjeu qu’ils font face, les causes et les conséquences et les solutions possibles pour tenter d’éviter qu’un peuple indigène ne disparaisse de la planète.

Description de l’enjeu

Les Awá sont classés, selon Survival International qui est organisme venant en aide au peuple en danger à travers le monde, la tribu la plus menacée au monde. Les Awá sont l'un des deux derniers groupes de chasseurs-cueilleurs nomades au Brésil. Ils chassent, pêchent et collectent les produits de la forêt, comme les noix ou les fruits sauvages. Ceux qui sont nomades vivent en petits groupes de 20 à 30 personnes. Ils sont un groupe indigène en danger et vivent dans l’est de la forêt amazonienne dans la région du Maranhão. Leur population s’élève à [pic 1]environ 450 individus, dont une centaine qui n’a jamais eu contact avec le monde extérieur. Leur langue est dans la famille du tupi-guarani. À l'origine vivant en colonies, ils étaient des sédentaires et cultivaient principalement du manioc et du maïs dans des jardins ouverts dans la forêt. Ils ont adopté un mode de vie nomade environ en 1800 pour échapper à des incursions par les Européens. Ils sont devenus nomades pour survivre. Pendant le 19e siècle, ils ont été attaqués par des colons qui s’installaient dans la région, qui ont défriché la plupart des forêts dans leur région et ils ont été contraints de fuir devant les colons qui envahissaient leurs terres pour échapper aux massacres et à l'esclavage.

Dans les années 1970, un gigantesque gisement de minerai de fer a été découvert dans la région où les Awá sont situés et cela à occasionné l’implantation d’un projet de développement. Le Programme Carajás, financé par l'Union européenne et la Banque mondiale qui englobaient, entre autres, la construction d’une mine et d’une voie de chemin de fer. Les Awá et leurs voisins connurent alors une invasion sans précédent de leurs terres.

Dans les années 1970 et 1980, afin de protéger les Awá de l'impact de ce programme, la Fondation Nationale de l'Indien et le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, décida d’entrer en contact avec eux pour les sédentariser. Les conséquences furent désastreuses et beaucoup d’entre eux décédèrent à cause des maladies telles que la grippe ou la malaria. Une communauté Awá qui comptait 91 membres au moment du contact fut réduite à 25, quatre ans plus tard à cause de cela. Depuis le milieu des années 1980, certains Awá se sont déplacés vers les colonies établies par le gouvernement, mais pour la plupart, ils ont réussi à maintenir leur mode de vie traditionnel dans des groupes nomades de quelques dizaines de personnes, avec peu ou aucun contact avec le monde extérieur vivant entièrement dans leurs forêts. En 1982, le gouvernement brésilien a reçu un prêt de 900 millions de dollars de la Banque mondiale et l'Union européenne. Une condition de ce prêt est que les terres de certains peuples autochtones (y compris les Awá) seraient délimitées et protégées. Cela était particulièrement important pour les Awá parce que leurs forêts étaient de plus en plus envahies par des étrangers. Il ya eu de nombreux cas d’indigènes tués par des colons, mais peut-être encore plus importants, la forêt dont ils dépendent, étaient en train de se faire détruire par l'exploitation forestière et le défrichement des terres pour l'agriculture. Sans intervention du gouvernement, il semble très probable que les Awá et leur culture ancienne vont disparaître. Aujourd’hui, bien que la plupart des Awá vivent dans des territoires officiellement reconnus par le gouvernement, ils sont concentrés dans des zones de plus en plus restreintes en raison de l'invasion constante de bûcherons qui percent des routes au bulldozer à travers leurs forêts , d’éleveurs de bétail qui construisent plusieurs fermes d'élevage de bétail qui occupent de grandes étendues du territoire Awá. Ces fermes ont déjà détruit une grande partie de leurs forêts. Il y aussi les colons qui détruisent massivement leurs forêts parce qu’ils chassent le gibier dont ils dépendent et exposent les Awá aux maladies et à la violence. Bien que le territoire Awá ait été démarqué et que son usage soit en théorie exclusivement réservé aux Indiens, il est en réalité en victime d’invasion constante et proie à la déforestation massive. Le gouvernement n'a pour l'instant ni expulsé, ni sanctionné les bûcherons, les fermiers et les colons qui occupent désormais leurs terres. Le gouvernement brésilien a été extrêmement lent à agir sur son engagement malgré son entente en 1982. Ça prit un peu plus que 20 ans avec la pression d’organisme tel que Survival International et Forest People Programme pour qu’il passe aux actes. Donc en mars 2003, les terres des Awa furent finalement délimitées. Survival International a lancé une campagne de mobilisation pour faire en sorte que les Awá puissent vivre en paix sur leurs terres avec le soutien de l'acteur oscarisé Colin Firth. Entre temps avant que leur territoire fût définitivement défini, l'empiètement sur ​​leurs terres et une série de massacres avait réduit le nombre d’Awá à environ 300, dont seulement environ 60 vivaient encore leur mode de vie traditionnel, isolé de chasseurs-cueilleurs. En 2011, des bucherons illégaux ont brûlé une fillette  Awa de 8 ans encore en vie, après qu’elle est errée un petit peu en dehors de son village. Elle aurait été assassinée à l'intérieur d'une zone protégée dans l'état de Maranhão. Luis Carlos Guajajaras, chef d’une autre tribu, aurait déclaré que la jeune fille avait été tuée comme un avertissement pour les autres peuples autochtones vivant dans la zone protégée. Selon l’Indigenous Missionary Council, environ 450 autochtones ont été assassinés entre 2003 et 2010. Selon une enquête, ils ont découvert le campement Awa en question avait été détruit par les bûcherons. Les défendeurs des droits humains au Brésil et dans le monde ont essayé d'aider les Awa et l'année dernière un juge brésilien a livré quelques bonnes nouvelles en décembre 2011. Le juge fédéral Jirair Aram Meguerian a décidé que le gouvernement brésilien se devait d’expulser les bûcherons illégaux et les autres groupes qui ont envahi la partie de la forêt amazonienne, où les Awa vivent. La décision du juge Meguerian a été publiée en mars 2012 et a donné un an au gouvernement pour expulser les bûcherons et autres. Malgré cela, en mars de cette année le gouvernement n'avait pris aucune mesure pour repousser les envahisseurs et selon Survival International, « pas une seule personne n'a été expulsée.» ^[1]

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